Un élu niçois du groupe Vert reproche à la Ville de n'avoir pas géré avec assez de sérieux le dispositif sécuritaire entourant la Prom'Party.
En cette rentrée scolaire, le groupe d'opposition Nice Écologique commence furieusement à glisser vers Nice Polémiques.
Après avoir accusé Christian Estrosi de vouloir se muer en Big Brother puisqu'il a accès aux caméras de vidéoprotection depuis la mairie en cas de crise, et quelques jours après avoir dévoilé un rapport (hautement contesté) critiquant la gestion des écoles, les élus Verts remettent une pièce dans la machine, cette fois à propos de l'attentat de la Promenade des Anglais.
Le 14 juillet 2016, à l'époque où Christian Estrosi est premier adjoint de Philippe Pradal, le conseiller municipal Nice Écologique Jean-Christophe Picard dénonce "la nonchalance" avec laquelle la Ville aurait géré le dispositif de sécurité.
Invité de France Bleu Azur ce jeudi 22 septembre, l'élu pointe du doigt le maire actuel : "il ne s'est pas rendu aux réunions préparatoires avec les services de l'État, le soir même il était au restaurant (sic)… Ils pensaient qu'il n'y avait pas trop de risques".
"Pendant l'Euro 2016 de football il y avait des plots en béton, pour le 14 juillet on ne s'est pas donné cette peine".
Pour lui clairement, "il y a eu un excès de confiance".
À préciser que si Christian Estrosi était mobilisé ailleurs pendant ces réunions préparatoires d'experts — tout comme le préfet des Alpes-Maritimes —, il était représenté par ses collaborateurs "les plus compétents", tel que l'avait expliqué son cabinet en 2016.
Le procès de l'attaque se poursuit jusqu'en décembre prochain. Les responsabilités éventuelles des collectivités ne seront pas jugées par cette procédure, laquelle se concentre sur l'implication de plusieurs suspects.