Le Voeu s’impose comme l’un des secteurs les plus convoités de Nice. Considéré comme « le deuxième Carré d’Or », ce quartier bourgeois et dynamique a su séduire grâce à sa situation idéale, son accessibilité renforcée et son cadre de vie recherché. Laurent Merengone, directeur de l’agence Gubernatis Immobilier, revient sur son essor.
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L’attractivité du Voeu a connu un nouveau tournant décisif avec l’arrivée de la ligne 2 du tramway, qui a bousculé le quartier. « Le tram a donné un coup de boost à toute la zone » analyse Laurent Merengone.

Désormais, l’aéroport est accessible en 20 minutes. Ce qui rejoint d’autres atouts : en quelques pas, on peut rejoindre le Vieux-Nice, les Galeries Lafayette ou encore le centre commercial Nicetoile. Une connectivité qui séduit une clientèle variée, entre professionnels libéraux, Parisiens en quête d’une résidence secondaire et acheteurs étrangers.
Si l’on y retrouve l’élégance des immeubles bourgeois du Carré d’Or, Wilson offre une proximité encore plus immédiate avec la vieille ville et ses ruelles animées. Cette différence joue en faveur du quartier, qui attire ceux qui veulent un accès direct aux commodités et aux principaux lieux de vie.
Marché en tension et prix en hausse
L’ascension du Voeu se traduit aussi par une hausse continue des tarifs de l’immobilier. En quinze ans, le prix moyen au mètre carré est passé de 5000 à 6500 euros, avec une fourchette oscillant entre 4500 et 9000 euros selon l’emplacement et le standing du bien.
« Le marché est dynamique, les annonces ne restent pas longtemps » observe Laurent Merengone. Les appartements avec vue sur la place Wilson, sans vis-à-vis, sont les plus prisés, et les plus rares. Les grandes surfaces de 150 m² dépassent le million d’euros, et un dernier étage avec terrasse peut atteindre 1,8 million.
Les programmes neufs comme Pastorelli attirent aussi une clientèle en quête de confort moderne : « un trois-pièces de 70 m² s’y négocie autour de 450.000 euros, tandis que les 100 m² se vendent entre 700.000 et 800.000 euros. »
Quartier recherché pour sa qualité de vie
Outre son emplacement stratégique, le coin séduit aussi pour son cadre de vie privilégié. « On a toutes les commodités à proximité : commerces, médecins, pharmacies. C’est un quartier sécurisé, où l’on trouve des boutiques de bouche, de décoration, d’art. »

Une reprise du marché après une période de creux
Loin des problématiques d’insécurité ou de nuisances nocturnes, le quartier reste calme et résidentiel, avec une population essentiellement chic et active. Parfait pour ceux qui cherchent un équilibre entre effervescence urbaine et sérénité.
Après une fin d’année marquée par une légère accalmie, le marché repart à la hausse, porté notamment par la baisse des taux d’intérêt. « Certains acheteurs étrangers avaient disparu, ils sont de retour. L’instabilité politique a pu jouer, mais Nice reste Nice, et son marché demeure solide. »



