L'immeuble du 56 route de Turin était occupé depuis novembre par des squatteurs. Dans un sale état, la cour a repris un peu de couleurs suite au travail des services de la municipalité.
C’est une situation qui a donné lieu à une passe d’armes entre Anthony Borré, premier adjoint de Christian Estrosi, et Eric Ciotti, député Les Républicains.
Selon les boulistes de l’ACPP (Artisans et commerçants pétanquiers du Paillon), cela fait plusieurs mois que l'endroit est investi par des squatteurs. Ces derniers ont jeté par les fenêtres des appartements des montagnes de détritus.
Ciotti s'était rendu sur place
Alerté par cette situation, le député de la première circonscription avait plusieurs fois évoqué ce problème. Le 12 janvier, il avait écrit à la Ville - une lettre publiée sur ses réseaux sociaux - avant de se rendre deux fois sur place, le 30 janvier et le 24 février, constatant que "que rien n’avait été nettoyé".
C’est désormais chose faite, comme l’a annoncé la mairie. "Grâce à l’action de nos services et à nos contacts avec le syndic, notre arrêté d’insalubrité a permis de nettoyer le 56 route de Turin" a indiqué Anthony Borré le 7 mars.

Le site a été vidé des déchets et des gravats "pour des raisons de sécurité", mais, aussi pour faire évacuer le squat.
13 interventions depuis 2019 pour cet immeuble
"Nous attendons le concours de la force publique pour pouvoir sécuriser les lieux. L’action, c’est toujours mieux que l’indignation, insiste M. Borré. Il (Ciotti) devrait savoir que la Ville de Nice ne peut pas expulser des squatteurs sans le concours du syndic et de la justice. Nous l’appelons d’ailleurs à agir pour simplifier les procédures."
Au total, 13 interventions ont déjà eu lieu sur place depuis 2019. Il fait l’objet d’un suivi par le "pôle squats" de la police municipale.