Devant 6000 soutiens - d'après les organisateurs - le maire de Nice a proposé un nouveau dispositif pour suspendre les aides sociales des dealers : c'est l'info à retenir de ce meeting. Tout comme ces quelques verbatims choisis.
Dernière minute — "La France où des jeunes d’à peine 20 ans mettent le feu au hasard et tuent une famille entière. Ce n’est pas ma France. La France où il y a 25 000 refus d’obtempérer par an, ce n’est pas ma France". Avec le drame d'une famille emportée dans la cité des Moulins, et celui du gendarme fauché près de Cannes (entre autres actualités citées), Christian Estrosi a choisi, pour sa rentrée ce 6 septembre, la fermeté/la sécurité comme l'axe fort d'une bonne part de son discours. Une façon de faire entendre sa voix à droite.
- #1 - "La France du wokisme où on a peur de tout et surtout de la réalité, ce n’est pas non plus ma France"
- #2 - "La France où « je suis Charlie » est devenu « Je suis Hamas », ce n’est toujours pas ma France. La France où l’antisémitisme renait de ses cendres, ce n’est pas non plus ma France. C’est en France que l’Occident vaincra ou perdra face à l’islamisme"
- #3 - "Dans ma France à moi, quand tu es condamné pour trafic de drogue, et bien les allocations aussi, c’est fini (…) Le laxisme, la faiblesse, l’indulgence, c’est fini".
- #4 - "Ma France à moi, c’est aussi celle qui dit sa révolte face aux attaques du 7 octobre ; et qui pleure toutes les victimes innocentes du terrorisme islamiste, qu’elles soient du côté israélien comme palestinien."
- #5 - "À un moment où il est temps de se ressaisir, je ne vous cache pas que le choix d’un Premier ministre issu du même courant politique que le mien, le gaullisme, m’a rassuré. (…) Laissons-lui une chance. (…) Ça devrait être la priorité de tout le monde. Mais non. Ça ne l’est visiblement pas, quand je vois les déclarations de ceux qui (…) ne parlent que de censurer une politique qu’il n’a pas commencé à mettre en œuvre. J’espérais que la perspective d’une France sans budget, interdite bancaire, suffirait à rendre les gens raisonnables. À rassembler tous les patriotes autour des quelques grandes priorités de notre pays. (…) On n’a plus le temps d’attendre".
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