L'une des institutions du territoire est rattrapée par la patrouille cet été pour une série de chantiers menés sans autorisation.
Il figure parmi les établissements les plus prestigieux de la Côte d'Azur. L'un de ses restaurants est même distingué au palmarès des "Grandes tables du monde". Autant dire que le moindre pépin fait vite parler. À plus forte raison encore quand le "pépin" en question marque un record.
À Eze, La Chèvre d'Or va devoir régler une amende pour le moins somptuaire. L'hôtel s'est vu doter d'une piscine d'une cinquantaine de mètres de long. Problème, selon l'administration, aucun permis n'avait été demandé.
Tel que le liste Nice-Matin le 23 juillet, ce fut la même chose pour le redressement de parois de pierres, effectué sans autorisation, le changement d'usage de certaines des dépendances ou encore, carrément, de l'ouverture d'un parking. Le rejet d'une substance portant atteinte à l'environnement de la Riviera est aussi pointé du doigt.
Conséquence de quoi, après avoir été présentés à la justice, les gestionnaires vont devoir s'acquitter de pénalités qui atteignent les 700.000 euros, relève le journal économique Tribune Bulletin Côte d'Azur. Le propriétaire des lieux a fait savoir à nos confrères qu'il n'a pas l'intention de contester les sanctions.
À cela s'ajoute pour ce dernier une autre douloureuse, de 252.000 euros cette fois. Un ensemble de sanction qui font suite à une ribambelle de procès verbaux, dressés depuis une quinzaine d'années, et une précédente condamnation en 2000.