Plusieurs médias ont relevé que l'ex-compagne du député a cumulé au cours des années plusieurs emplois publics.
Le Parquet national financier ouvre une enquête préliminaire des chefs de "détournement de fonds publics, abus de confiance et recel", d'après une information de BFMTV ce mardi 22 novembre.
Cette instruction visera à vérifier le bien-fondé des éléments parus dans la presse relatifs aux différents emplois publics de Caroline Magne, ex-compagne du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti.
Mercredi 16 novembre, le Canard enchaîné faisait sensation avec sa brève "Eric Ciotti avait aussi sa Penelope" dans lequel il détaillait les différents postes occupés par Caroline Magne, de collaboratrice parlementaire à cheffe de cabinet.
Le journal mettait en doute, avec des tournures ironiques, la réalité de certaines de ces fonctions.
Hier, lundi 21 novembre, Libération révélait les salaires qu'elle a pu toucher.
A l’Assemblée nationale, elle aurait bénéficié de "20.000 euros par an pour 5,5 heures par semaine" représentant… "huit fois le smic horaire".
Ce qui se cumulait avec d'autres revenus, frôlant au total les 100.000 par an, grâce à la mairie de Nice ou au Conseil départemental des Alpes-Maritimes, dirigés par Christian Estrosi.
Caroline Magne a reconnu dans Libération qu'elle n'avait pas toujours demandé d'autorisation pour pouvoir cumuler ces occupations.
Après la publication de ces informations dans la presse, Eric Ciotti, candidat à l'élection à la présidence du parti LR, s’estimait "bassement attaqué".