Eric Ciotti a réagi pour la première fois après l'annonce de l'ouverture d'une instruction par le PNF. Il se dit serein, dix jours avant l'élection du nouveau patron de la droite.
Voici une nouvelle qui a éclipsé sa performance au débat des candidats à la présidence LR, lundi soir. Ce 22 novembre, on apprenait que le Parquet national financier (PNF) ouvre une enquête préliminaire des chefs de "détournement de fonds publics, abus de confiance et recel", d'après une information de BFMTV.
Cette instruction visera à vérifier le bien-fondé des éléments parus dans la presse relatifs aux différents emplois publics cumulés par Caroline Magne, ex-compagne du député des Alpes-Maritimes.
Le 16 novembre, le Canard enchaîné dressait un parallèle ironique entre cette situation et l'affaire François Fillon.
L'ancienne femme d'Eric Ciotti a bénéficié de différentes fonctions hautement rémunérées dans les Alpes-Maritimes pendant plusieurs années, au sein de la mairie de Nice, du Département et d'autres communes.
Son occupation de collaboratrice parlementaire, qui n'a pas convaincu le Canard, aurait été salariée vingt fois le SMIC.
Libération assure ce mardi également que Caroline Magne aurait usé d'un "faux document" pour justifier de ces cumuls.
"Des emplois pleinement exercés, connus de tous"
Eric Ciotti, qui se dit "bassement attaqué" alors que l'élection chez Les Républicains approche, réagit :
"J’ai appris ce matin par la presse, l’ouverture d’une enquête préliminaire concernant les emplois qu’a occupés mon ex épouse dans différentes collectivités et auprès de moi à l’Assemblée nationale jusqu’en septembre 2016.
Je tiens à souligner que ces emplois ont toujours été pleinement exercés, qu’ils étaient connus de tous et en totale cohérence avec sa formation universitaire.
Je ne doute donc pas que cette enquête permettra de confirmer tous ces éléments".