L'EDJ Nice a communiqué pour la première fois sur l'affaire auprès des étudiants et parents d'élèves mercredi 29 juin, dans un mail commun.
La direction de l’établissement juge "totalement inadmissible" le détournement "d’autorité liée à leur poste" dont se seraient rendus coupables deux collaborateurs. "Notre enquête est terminée et les mesures concernant les personnes visées ont été prises dans la stricte application de la loi" est-il noté dans une "lettre ouverte" diffusée par email cette semaine.
D’après les informations de Nice-Presse, une enquête interne avait été déclenchée par l’École du journalisme jeudi 26 mai. "Des collaborateurs/trices de l’EDJ Nice ont ils abusé de leurs fonctions pour approcher des étudiantes ? Certains d’entre eux se sont-ils réellement rendus coupables à tout le moins de 'comportements déplacés'? C’est à ces questions difficiles que s’attelle la procédure" notait-on alors.
C'est un signalement d'un jeune pendant un cours qui avait lancé l'affaire. L'école promet n'avoir reçu "aucune alerte" jusqu'alors, contrairement à ce que des étudiants avaient pu rapporter dans plusieurs médias.
Courant juin, deux employés de l'établissement avaient été mis à pied à titre conservatoire, le temps des investigations. "Leurs contrats sont rompus. Ils sont définitivement écartés de l’EDJ. L’un a été licencié pour faute lourde et l’autre pour faute réelle et sérieuse", annonce la direction.
D'après elle, la procédure aurait mis au jour "des relations consenties (évidemment interdites dans les contrats de travail de nos enseignants), des prises de contact inappropriées sur les réseaux sociaux, des comportements séducteurs…"
Aucune plainte n'a été déposée, et les faits soulignés par l'enquête interne ne dépendraient pas du pénal. "Il n’en reste pas moins que la morale est bafouée" estime l’EDJ. Qui présente "ses excuses aux étudiants."