L'EDJ Nice déclenche une enquête interne sur des professeurs

D'après les infor­ma­tions de Nice-​Presse, une enquête interne a été déclenchée par l'École du journa­lisme depuis plusieurs jours. La direction s'en explique.

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Des collaborateurs/​trices de l'EDJ Nice ont ils abusé de leurs fonctions pour approcher des étudiantes ? Certains d'entre eux se sont-​ils réellement rendus coupables à tout le moins de "compor­te­ments déplacés"? C'est à ces questions diffi­ciles que s'attelle l'enquête interne ouverte jeudi 26 mai.

Depuis maintenant une semaine, anciens et actuels étudiants de l'école du journa­lisme sont entendus par la direction. Toujours d'après nos infor­ma­tions, les colla­bo­ra­teurs dont l'éventuelle attitude soulève des questions n'ont pas encore été amenés à s'en expliquer.

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Ce jeudi 2 juin, l'EDJ Nice nous confirme l'existence de cette procédure, sans être en mesure de préciser combien de temps elle pourrait bien durer. Sans confirmer non plus le profil des collaborateurs/​trices dont le compor­tement est en cours d'examen. "Nous sommes tenus à une stricte obligation de confi­den­tialité afin de respecter les dispo­si­tions du Code du Travail" développe l'établissement privé.

Des étudiants avec qui nous avons pu échanger ont fait état d'un certain malaise après avoir été inter­rogés dans le cadre de ces inves­ti­ga­tions. "Nous enquêtons sans parti pris" assure de son côté l'EDJ.

Les faits rapportés à l'école mais aussi à Nice-​Presse concer­ne­raient, notamment, des remarques déplacées adressées à des étudiantes. Ce que la direction ne confirme pas, confi­den­tialité oblige. Accusations qui restent, de toute façon, à authen­tifier avec clarté.

Des mesures ont-​elles été prises au sujet des colla­bo­ra­teurs concernés?" "Oui" nous a-​t-​on laconi­quement répondu.

Il serait aussi "trop tôt" pour dire si la police pourrait, ou non, être informée des éléments rapportés.

Avant même ces faits présumés, l'école du journa­lisme avait mis en place tout un dispo­sitif pour prévenir les compor­te­ments sexistes, et pour accueillir d'éventuels signalements.

Elle a ainsi désigné un professeur principal, "dispo­nible pour ses étudiants 5 jours sur 7". Lesquels peuvent remplir un question­naire anonyme d'évaluation des ensei­gne­ments deux fois dans l'année. Une séquence de formation et de sensi­bi­li­sation notamment contre le harcè­lement sexuel est proposée en début de cursus, entre autres outils.

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