Le maire de Nice accuse le président des Républicains de "stigmatiser les policiers municipaux". Lequel a appelé à une "réorganisation" tout en "soutenant les agents".
C'est à la sulfateuse que le député de Nice-Centre répondait à une interview publiée dans nos colonnes le 8 septembre dernier. Tout en "soutenant les agents, qui subissent cette situation", Eric Ciotti s'alarmait du "rapport entre son coût et l'efficacité de la police municipale".
Selon lui, l'équipe de Christian Estrosi l'aurait "totalement désorganisée", tout en mentant sur ses effectifs réels . La réponse n'a pas traîné.
Le ministre de l'Intérieur était en visite chez nous ce mardi 12 septembre, reçu à la villa Masséna. Le premier magistrat de la ville a saisi l'occasion pour défendre sa politique sécuritaire.
"Je lis les propos tenus par un parlementaire (Eric Ciotti, ndA) dans une récente interview de Nice-Presse. Ils sont faux, et je le dis, sans la police municipale, les chiffres de la délinquance ne seraient pas aujourd'hui ce qu'ils sont. Il dénonce la baisse des effectifs : nous les avons doublés, en dix ans".
"Non, Nice n'est pas Chicago. Je note que ce sont les mêmes qui à Paris empêchent le gouvernement d'avancer : c'est méprisant et dangereux pour nos forces de l'ordre. On ne peut passer son temps à attaquer et à diffamer pour faire prospérer les peurs".
De son côté, Gérald Darmanin a souhaité faire des unités niçoises un modèle, saluant "leur courage" : "il n’y a pas ailleurs en France, une ville où une police municipale est si nombreuse et si équipée".
"Rappelons que c'est elle qui a arrêté, au risque de sa vie, le terroriste de la basilique Notre-Dame, lors de l'attentat de 2020".
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