À une heure du matin, le bilan tournait autour d'une trentaine d'interpellations à Nice, notamment après le pillage d'un magasin K-Way, dans l'hypercentre.
"Nous ne lâcherons pas un pouce de terrain même si la nuit doit être longue". Autour de minuit, le préfet des Alpes-Maritimes tenait un point de situation devant quelques journalistes. "Nous avons vu sur les réseaux sociaux de nombreux appels à cibler les commerces du centre de Nice" a noté Bernard Gonzalez.

"Mais nous attentions les voleurs avec toute la panoplie nécessaire : blindé du RAID, CRS, hélicoptère…" Une vingtaine d'arrestations avaient alors été menées. Dix de plus suivront dans l'heure, en partie après l'attaque d'une boutique de l'avenue Alphonse-Karr.
La particularité de Nice par rapport aux autres villes de France théâtres d'émeutes ? "Le maintien de l'ordre n'est pas évident quand vous avez, près des casseurs, beaucoup de curieux dont des très jeunes, et des foules de touristes étrangers qui se retrouvent là sans rien comprendre".
"Chacun doit saisir que ce que nous vivons n'est pas du cinéma et que les enfants n'ont rien à faire là, à filmer les opérations de la police avec leur téléphone".