La police s'est rendue assez rapidement sur place pour interpeller plusieurs voleurs, épaulée par la vidéoprotection.
LIRE AUSSI Émeutes en France : à Nice, "des groupes ont tenté une ruée sur les commerces", le RAID déployé

Dans ce quartier où se côtoient le plus prestigieuses enseignes, c'est le magasin K-Way de la rue Alphonse Karr qui a attiré plusieurs jeunes "émeutiers" ce samedi 1er juillet, peu avant minuit. La vitrine a été brisée, le rideau de fer n'ayant pas été baissé.


LE BILAN 33 interpellations, deux véhicules brûlés à Nice et un magasin pillé
Les pillards, le visage découvert, ont pris la poudre d'escampette… sous l'oeil des caméras. Agents municipaux et nationaux en ont rapidement cueilli une partie dans les rues adjacentes. La police scientifique a immédiatement sécurisé les différents indices.
Au niveau de la ville, la préfecture faisait état d'une trentaine d'interpellations à une heure du matin. Les policiers ont épisodiquement été ciblés par de petites bouteilles de bière et des cailloux. Le calme s'est rapidement imposé dans l'hypercentre en milieu de nuit, les CRS et le RAID ayant été déployés, appuyés d'un blindé et d'un hélicoptère. L'agitation reprenait au même moment dans une cité de l'Est.
"Les parents (des voleurs) devront assumer leurs responsabilités : vous paierez pour les dégâts et les vols" a promis le maire, Christian Estrosi. Zara, FootLocker, Sephora… Ce week-end, d'autres enseignes se sont préparées au pire.