Le maire de Nice dit en avoir été informé par le nouveau préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh.
Il veut pouvoir utiliser la reconnaissance faciale, elle-même reliée au fichier national des fichés "S" (pour "Sûreté de l’Etat"). Deux dispositifs auxquels les maires n'ont actuellement pas accès, malgré les demandes répétées de Christian Estrosi.
D'après l'édile sur France Bleu Azur ce 19 octobre, il y a en ce moment entre 25 et 30 individus "fichés S" selon lui, "très dangereux" dans notre ville, citant là la préfecture.
Ces fameuses fiches "S" correspondent à l'une des catégories du répertoire des personnes recherchées, bien qu'il ne s'agisse, pour certaines, que de surveillance. C’est le plus souvent la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le service du renseignement, qui est amenée à les produire.
Tel que le rappelle Le Monde, "le cas de la fiche "S" est particulier : il s’agit de personnes que l’on (la France ou un autre pays, puisque ce fichage est européen) soupçonne de visées terroristes ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat (ou de complicité), sans pour autant qu’elles aient commis de délit ou de crime. Elles peuvent ainsi être de simples relations d’un terroriste connu".
D'après la loi, "peuvent faire l’objet d’une fiche « S » toutes les personnes faisant l’objet de recherches pour prévenir des menaces graves pour la sécurité publique ou la sûreté de l’Etat, dès lors que des informations ou des indices réels ont été recueillis à leur égard".
Ainsi, un hooligan, un manifestant altermondialiste régulier ou un opposant actif à la construction d’une autoroute peut se retrouver dans ce répertoire. Tout comme certains aspirants au djihad…