Voilà six jours que le gouvernement a placé le système de santé en "état de vigilance maximale" face à l'épidémie de Mpox, dont la propagation et la dangerosité restent très limitées en Europe. À Nice, la Métropole se dit attentive, sans exagérer.
L'agence de sécurité sanitaire de Nice-Côte d'Azur, évoquée au cours des dernières municipales puis lancée pendant la crise du coronavirus, a été placée "en alerte". Mercredi 21 août, Christian Estrosi a demandé à ce qu'elle concentre son attention sur l'épidémie de Mpox (dont on vous dit tout dans cet article) "compte tenu de l’attractivité touristique de notre territoire et de la présence de notre aéroport international".
Concrètement, les quelques permanents de l'ASSER, et les experts avec qui elle travaille, s'intéresseront de près à l'évolution des cas (très relative pour l'heure), en France et dans le Sud-Est. Mais l'organisation des grands jours n'est pas déployée : "des points sanitaires réguliers pourront être proposés pour tenir informé l’ensemble des Niçoises et Niçois si la situation l’exigeait, ce qui n’est absolument pas le cas actuellement". Deux centres de vaccinations sont ouverts à Nice, essentiellement pour les LGBT et les travailleurs du sexe, principaux concernés. Il existe aussi des lieux à Antibes, Cannes et Toulon.
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