Alors que le variant Delta inquiète dans les Alpes-Maritimes, le grand rendez-vous du cinéma est enfin de retour… dans la plus grande prudence.
Annulée l'année dernière, repoussée de deux mois : cette 74e édition du Festival de Cannes paraîtrait presque miraculée ! La cérémonie d'ouverture a finalement bien eu lieu hier, mardi 6 juillet, pour présenter les 24 films en compétition.
La Croisette a retrouvé ses strass et ses paillettes, même si les mesures sanitaires sont toujours bien présentes. Pas question d’accueillir des stars du monde entier sans un protocole strict.
La direction du Festival a fait appel au laboratoire cannois Biogroup pour s'occuper de toute cette logistique. Un centre de 450 m² a été aménagé pour réaliser près de 400.000 tests Covid par jour. Sésame obligatoire pour prendre part aux événements, à moins d'être déjà complètement vacciné.
Mais alors que faire de ceux qui ont reçu les sérum chinois (CoronaVac) ou russe (Spoutnik V), non admis par l’Agence européenne des médicaments ? Il faudra se faire tester toutes les quarante-huit heures !
Glamour et distanciation
Sur le tapis rouge, rien ne pourra gâcher les belles tenues de gala. Le port du masque ne sera pas obligatoire lors de la montée des marches, mais dans l'enceinte du Palais, oui.
Une infirmerie a été mise en place dans le cas où un convive présenterait des symptômes.
Enfin, une jauge restreinte a été mise en place lors des projections. Une inscription est obligatoire pour les avant-premières presse.
Si toute cette organisation a été extrêmement bien ficelée, ce qui inquiète, ce sont bien plus les soirées organisées après les projections.
Les folles fêtes cannoises devront être raisonnables, au moins pour cette année. Les organisateurs préviennent : les jauges d'invités sont réduites et les invitations encore plus strictes que d'habitude.