Grand Prix de France de F1 : à Nice, le tribunal saisi par la députée d'Intorni, on vous explique tout

La députée Les Républicains assure que le contri­buable niçois n'a aucun intérêt à éponger la dette d'une compé­tition sportive organisée fut un temps dans le Var. La Métropole indique avoir bénéficié de retombées sonnantes et trébuchantes.

La dispa­rition du GIP se fait décidément dans la douleur. La gestion du grand prix de France de Formule 1 au Castellet, dans le Var, était prise en charge par ce que l'on appelle un "groupement d'intérêt public", c'est-à-dire un parte­nariat notamment financier entre collectivités. 

Pour être clôturé, il doit évidemment apurer sa dette (27 millions d'euros). Mais c'est là que ça coince.

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Le 12 juillet, les élus écolo­gistes niçois annon­çaient avoir saisi le préfet des Alpes-​Maritimes "pour demander l’annulation d'une délibé­ration" du bureau métro­po­litain Nice Côte d'Azur. Laquelle approuvait le versement de cinq millions d'euros au GIP.

Parmi plusieurs arguments, l'opposition estime que cette compé­tition organisée dans le Var n'a pas d'intérêt pour le pays niçois. Le président de la Métropole Christian Estrosi explique, de son côté, avoir commandé des études prouvant que le terri­toire profite bel et bien de retombées économiques.

Nouveau rebon­dis­sement dans ce dossier qui peut paraître complexe. La députée LR de la Ve circons­cription des Alpes-​Maritimes (Nice-​Ouest, les vallées) et conseillère métro­po­li­taine, a déposé un recours devant le tribunal adminis­tratif de Nice.

Christelle d'Intorni explique ce 8 août auprès des journa­listes que le versement de cette somme serait bien trop préju­di­ciable pour les finances locales. Par ailleurs, les élus auraient été insuf­fi­samment informés sur ce dossier.

Tout comme les Verts, cette avocate proche du président des Républicains Eric Ciotti assure que rien n'indique concrè­tement que le Grand prix ait un intérêt écono­mique ou touris­tique pour Nice Côte d'Azur.

De son côté, le conseil dépar­te­mental du Var freine aussi des quatre fers. La Région, présidée par Renaud Muselier, sur la même longueur d'onde que la Métropole azuréenne, espère une disso­lution rapide du GIP.