Il est toujours aussi difficile de trouver un bien en location dans la capitale des Alpes-Maritimes. Au 3e trimestre 2023, la tension sur le marché a perduré.
Nous l’avons déjà constaté à plusieurs reprises, et cette situation existe depuis de longs mois maintenant. A Nice, il est de plus en plus compliqué pour les ménages de se dégoter un appartement ou une maison en location.
Comme dans de nombreuses agglomérations françaises, le parc locatif niçois est dans le rouge, ainsi que le démontrent les récents baromètres. Le dernier rapport de Capital sur le sujet va une nouvelle fois en ce sens.
Celui-ci porte sur le dernier trimestre écoulé, le troisième de l’année 2023, et donc du mois de juillet à celui de septembre. En collaboration avec le spécialiste Yanport, nos confrères ont lancé un calculateur capable de mesurer la tension du marché.
Il se base pour cela sur l’évolution les annonces de locations immobilières sur les principaux portails : SeLoger, Leboncoin, PAP, Immonot, Logic-Immo, ParuVendu, mais aussi directement chez les agences.
81 villes et arrondissements observés
Une fois les données collectées, trois indicateurs sont déterminés : le volume d’offres, leur durée de publication moyenne et le nombre d’annonces dont le loyer a été révisé au cours des trois derniers mois.
On obtient alors un indice qui permet de savoir à quel point le contexte est tendu autour des biens à louer. Nous avons accès aux résultats pour près de 81 villes et arrondissements dans l’Hexagone. Ils sont compris entre +100 (la demande est forte) et -100 (l'inverse).
Nice au pied du podium des plus fortes tensions
La commune azuréenne est notée 20,94 sur 100, soit le quatrième total le plus important pour une cité de l’Hexagone. En effet, le 16e arrondissement de Marseille est le secteur connaissant la plus forte tension (33,78), devant Paris (sept quartiers parisiens se classent devant Nice), et enfin Rennes (24,24).
Dans le reste du top 5, nous avons Caen (20,57), et enfin Lyon avec son 6e arrondissement (16,29). Autre municipalité de la Région Sud, Aix-en-Provence arrive sixième (16,22). Nous avons également Toulon (9,95), qui s’en sort un peu mieux.
Le 9e arrondissement de Marseille évite la pénurie
Il faut noter que peu de villes sont parvenues à éviter la pénurie de logements locatifs cet été. Seules Nantes (-0,77), Reims (-1,73) et Limoges (-2,48) ont réussi, sans oublier le 9e arrondissement de Marseille (-3,24), qui a le score le plus "positif".
Cela signifie que dans la majorité des grandes agglomérations, les bailleurs sont en position de force car ils peuvent aisément trouver des candidats. Au contraire, ces derniers ont de moins en moins de choix.
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