Le 14 novembre, la mairie a dévoilé à la fois une étude portant sur l'impact de la location saisonnière à Nice, mais aussi toute une série de mesures pour remédier à ce phénomène qui est l'un des facteurs de la crise du logement dans la capitale maralpine.
Une étude a été commandée par la Métropole niçoise, main dans la main avec un partenaire privé, Touriz. Elle nous donne un aperçu de la situation quartier par quartier. L'enquête montre que pour un appartement à louer, il y a 7 à 10 annonces de meublés touristiques, ce qui, selon les propos du maire, "pèse lourdement sur l’offre locative, les prix immobiliers, l’industrie hôtelière, sans parler des nuisances".
Ce total est en constante progression. Pour 2023, on recensait quelque 13 700 annonces, soit une augmentation de 36 % par rapport à la période post-Covid-19. 70 % de ces biens se trouvent dans des secteurs dits "tendus", et la Baie des Anges en compte 32, toujours d'après l'étude. Ils se situent majoritairement dans le centre historique et sur la bande littorale.
Aujourd'hui, aux côtés de @cestrosi, nous avons présenté une étude d'impact sur les locations saisonnières à #Nice06.
— Anthony Borré (@anthony_borre) November 14, 2024
➜ Résultat : la flambée des meublés touristiques prive les Niçois de logements, crée des nuisances, et rend les loyers inaccessibles, notamment pour les jeunes. pic.twitter.com/6uf6sXUWSR
Ajoutons à cela qu'une partie de ces offres n'est pas légale. La Ville en a repéré près de 3.500, des propriétaires qui louent leur demeure plus longuement que les 120 jours max autorisés (et ne paient pas toujours la taxe de séjour due…) Alors, face à ces abus, Christian Estrosi a annoncé qu'il souhaitait "aller plus loin dans sa règlementation", une fois que le décret d’application de la nouvelle loi sera publié.