Une part importante des salariés bénéficieront de l'"indemnité inflation", quel que soit leur temps de travail, a annoncé le Premier ministre. Elle sera versée par leur employeur.
100 euros pour tous les salariés qui touchent moins de 2.000 euros net mensuels, c'est ce qu'a annoncé Jean Castex jeudi 21 octobre, dans un contexte de hausse générale des prix.
Cette prime exceptionnelle sera versée aux travailleurs du privé "avec leur rémunération de décembre", et "fin janvier" pour les fonctionnaires.
Pour y avoir droit, c'est le salaire avant le prélèvement à la source qui sera regardé. Le mois de novembre devrait être choisi comme référence "mais ce n'est pas définitivement tranché".
Le montant sera le même "quel que soit le temps de travail". Ce droit sera ouvert pour tous les titulaires d'un contrat de travail à date au moment de l'annonce de la mesure. La référence prise pourrait être le mois de septembre.
Les apprentis sont aussi concernés, mais "pas les étudiants qui ne sont pas en alternance et ne travaillent pas", selon Matignon. Le flou demeure pour ce qui est des étudiants boursiers.
Ce sont les employeurs qui verseront ces 100 euros : ils se rembourseront "intégralement" en déduisant le même mois ces sommes des cotisations sociales prélevées par l'URSSAF. Elle-même se chargera des travailleurs indépendants, quand Pôle emploi s'occupera des chômeurs.
Au total, 38 millions de Français seront concernés.
Le prix du gaz en France sera bloqué "tout le long de l’année 2022" a également promis Jean Castex.
MAJ : L'indemnité sera aussi versée aux étudiants boursiers et autonomes fiscalement, a fait savoir le porte-parole du gouvernement.