La commune annonce une nouvelle procédure pour évacuer les abords de la rue Alfred-Mortier, dans l'hypercentre.
Cela fait longtemps maintenant qu'un petit camp de fortune est installé sur le parvis de l'église du Voeu, avec quelques migrants. La vie quotidienne s'y est organisée. En journée, certains d'entre eux se retrouvent à quelques pas, le long de la Promenade du Paillon. Chaque soir, des tentes sont réinstallées, et on croise sur la placette les bénévoles des associations. Le samedi, les réguliers mariages ne sont pas empêchés. Et les riverains ne se plaignent pas tant que cela de la situation, même si les avis sont partagés.
Aux dernières nouvelles, la mairie avait échoué devant la justice à obtenir une expulsion. Le tribunal comme le Conseil d'État ont contredit la commune, sur cette situation qui dure depuis huit ans. Collectivité qui dénonce, en vain jusqu'alors, les conditions de salubrité, ainsi que l'impact éventuel sur la crypte. "Nous avons diligenté des expertises qui donnent des éléments concrets pour motiver de nouvelles procédures" glisse à Nice-Presse le premier adjoint chargé de la sécurité, Anthony Borré, le 17 septembre. "Nous obtiendrons le départ des migrants de ce parvis, parce que c'est intenable pour les familles". D'autant que juste en face se dresse le belvédère de la Bourgada, porte d'entrée de la "nouvelle coulée verte", le symbole du troisième mandat de Christian Estrosi…
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