L'édition 2024 sera en principe programmée en août, plutôt qu'en juillet. Le NJF pourrait aussi migrer vers la Plaine du Var.
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Une petite déception cet été. Malgré son grand âge — il a vu le jour en 1948 — le Nice Jazz Festival ne figure pas dans les rendez-vous préférés des Français, d'après un sondage national relayé par L'Internaute. Jazz à Juan et son équivalent à Monte Carlo font mieux…
Il faut que dire qu'une petite musique se fait entendre, depuis quelques années. Les fans du genre sont parfois déçus par l'évolution de la programmation, et ceux qui viennent chercher de la variété n'y trouvent pas forcément leur compte. C'est ce que nous disaient plusieurs spectateurs l'an passé, dans cet article réalisé sur place.
Et c'est aussi ce que pense le tout nouveau maire-adjoint chargé de l'évènementiel. "On a perdu l'âme des jazzmen, de cette grande époque des Arènes de Cimiez. Les fans de jazz vont aller vers Jazz à Juan, et sur les musiques actuelles, la variété, nous sommes insuffisamment concurrentiels" reconnaissait dans nos colonnes Graig Monetti , dimanche 29 octobre.
"Je le dis : il faut deux projets forts, l'un pour le jazz, l'autre pour les musiques actuelles. Nous allons travailler à éventuellement proposer deux festivals distincts".
Terminé le centre-ville ?
Et la Ville ne s'interdit aucun bouleversement pour les prochaines éditions. Celle de 2024, déjà, devrait être décalée en août, Tour de France oblige.
Les deux rendez-vous pourraient aussi innover en termes de localisation. Soit rester entre la place Masséna et le Théâtre de Verdure, mais en poussant les murs jusqu'au Nord, vers la Coulée verte. Soit carrément en migrant vers la Plaine du Var, "avec des scènes au niveau de l'Allianz Riviera" ou au "Palais Nikaïa, avec un village du festival, jusque sur son parvis".
Au cours de cet entretien, Graig Monetti a aussi annoncé que le Stockfish, cette nouvelle salle de spectacles ouverte à Vauban après le covid, va proposer des soirées hors-les-murs, aux quatre coins de Nice. Toujours avec une programmation "80 % musique, 20 % humour".
