Le premier tour des élections législatives anticipées a eu lieu ce dimanche 30 juin en France métropolitaine. Nous nous sommes rendus dans le QG de la gauche, à Nice, lors de l'annonce des premiers résultats à 20 heures. Réactions.
Trois semaines après la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, les Français se sont une nouvelle fois rendus aux urnes, ce dimanche 30 juin, afin d'élire les 577 députés. Dans les Alpes-Maritimes, neuf sièges sont convoités par 59 candidats.
Dès la fermeture des derniers bureaux de vote, les premières estimations nationales sont tombées. Selon les premiers résultats, le score du Rassemblement National s'élève à 34,2%. Celui du Nouveau Front populaire (LFI, PCF, PS, EELV…) à 29,1%. Pour la majorité présidentielle (Renaissance, Modem, Horizons et alliés), le score s'élève pour le moment à 21,5%.
Depuis le QG niçois de la gauche, portée par la dynamique du Nouveau Front populaire, voici les premières réactions. Nous avons tendu notre micro sur place autour de 20 heures.
Candidat Nouveau Front populaire dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, c'est-à-dire le centre-ancien, des quartiers populaires et le port Lympia, Olivier Salerno : "le Rassemblement National est très fort avec une forte mobilisation. On sait que les bureaux de vote n’ont pas été tous dépouillés, seulement ceux qui ont fermé à 19h".
"Ce qui nous intéresse, c’est la deuxième place"
"Il y a de forte chance que cet écart se réduise. On y verra un peu plus clair au fur et à mesure de la soirée. Quoi qu’il en soit on voit que le bloc Macron se casse la figure. Il n’y a absolument rien à part le RN, le nouveau front populaire et la majorité présidentielle. Tous les autres partis ont fait un score infime. Cette fameuse théorie des trois blocs se confirme. Celui des macronistes tend à disparaitre".
"C’est ce que l’on avait prévu dès le départ : c’est eux, ou c’est nous. Le Rassemblement National les idées racistes et ultra-libérales et la gauche, l’écologique, avec une politique pluridistributive et inclusive. Pour le moment, on est derrière, mais on n’est pas loin non plus. Nous serons toujours sur leur chemin".
"Il y a de fortes chances pour que Eric Ciotti sorte numéro 1. Ce qui nous intéresse, c’est la deuxième place".
Du côté du président de "Tous Citoyens" et membre du Rassemblement Viva, David Nakache : "On a une très grande inquiétude quand on voit l’extrême droite, on a peur. Je pense que les citoyens qui sont attachés à la démocratie, qu’ils soient de droite ou de gauche, doivent tous avoir peur".
"Face à cela, il ne faut pas rester dans la sidération, il faut immédiatement penser à agir. Il y a eu un appel qui a été fait par Marine Tondelier pour un désistement en cas de triangulaire de la personne qui est en troisième position. Pour faire barrage à l’extrême droite, je pense que c’est une position saine. J’appelle l’ensemble des candidats à faire de même".
Des militants étaient également sur place. Voici leur réactions à l’annonce des premières annonces.
Edwin "s’y attendait un peu". Il poursuit : "maintenant, la question c’est de savoir ce qui va se passer au second tour. Ça dépend si des macronistes vont se désister quand il y aura des triangulaires. À gauche, la plupart des partis ont déjà annoncés que eux le ferraient. Pour le moment, je suis mitigé".
Florian est "un peu impressionné par le fait que même avec cet électrochoc des européennes, on reste avec un parti d’extrême droite à 34%. Je suis sidéré".
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