Bernard Chaix, vice-président du conseil départemental, est le candidat investi par les Républicains et soutenu par le Rassemblement national pour ces élections législatives anticipées dans la 3e circonscription. Elle comprend le nord de Nice, Saint-André, la Trinité et Falicon. Il est notre invité ce 21 juin, avec RCF Radio.
Sommaire
Les propositions concrètes
Sur le sujet des retraites. Eric Ciotti était favorable à un âge de départ à 65 ans, et a appelé à voter pour la réforme du gouvernement. Le RN, cela change un peut tous les jours, mais suivant les situations, nous serions sur 60 ou 62 ans. Concrètement, où en sommes-nous ? "Les positions des LR ne sont pas celles du LR. Les lignes vont bouger. Il faut agir pour les carrières longues, ceux qui ont commencé à travailler très tôt. Nous verrons, une fois au pouvoir, quelles marges de manoeuvre nous aurons pour financer cela. Nous commanderons un audit, et nous ferons des économies. Je ne sais pas encore si nous abrogerons cette réforme pour en faire une autre, ou si ce seront des ajustements."
"Nous agirons sur le prix des péages. Je me positionnerai, à l'Assemblée, pour la gratuité, enfin, de celui de Saint-Isidore".
"Le prochain gouvernement devra mettre en place un vrai plan sur la rénovation thermique, pour les particuliers et les bailleurs. Il faut agir bien plus fortement à ce niveau, avec plus de moyens".
Les phrases à retenir
Le Medef estime que le programme d'une coalition RN-LR serait un "danger" pour l'emploi et la croissance. Le grand oral d'Eric Ciotti et de Jordan Bardella, jeudi, est jugé "raté" par la presse économique. De quoi s'inquiéter, juste avant le premier tour ? "Ma plus grosse inquiétude moi, c'est l'état du pays aujourd'hui. La situation est catastrophique, à cause de ceux qui nous critiquent aujourd'hui".
Certains patrons de la Côte d'Azur disent avoir besoin de la main d'oeuvre étrangère pour faire tourner leurs affaires, notamment pendant la saison. Un tour de vis en matière d'immigration leur causerait des difficultés, disent-ils. "Sur les métiers en tension, il y a besoin de main d'oeuvre. Une immigration de qualité, de travail ne me pose aucun problème, y compris pour les saisonniers. C'est sur l'immigration illégale qu'il faut être plus sévères".
"Je suis un chef d'entreprise. J'ai toujours défendu le patronat. On a manqué de réformes de bon sens. Mon opposant dans la troisième circonscription est comptable de la compromission du pouvoir, des finances françaises en tant que soutien du gouvernement, et de celles de la Métropole, avec Christian Estrosi. Le vote pour le sortant, Philippe Pradal (Horizons), serait un vote inutile. Il n'a rien fait. Venu de la droite, il a surtout agi pour la gauche".
"Sur la sécurité, bien sûr qu'il faudra des policiers en plus. Mais on se fout de nous sur l'application des peines. Il y a un vrai sujet sur la magistrature. Et on attend une nouvelle prison à Nice depuis vingt ans…"