Les bons conseils pour débusquer les fausses glaces artisanales cet été !

Parmi les mets préférés lorsque vient l’été, les glaces tiennent le haut du pavé, surtout quand vient la canicule ! Mais attention aux produits vendus comme artisanaux et qui n’en sont pas. 

Vous êtes plutôt vanille ou chocolat ? Fraise ou framboise ? Au fond, peu importe, lorsqu’on parle de la glace, l’important est surtout de savourer leur goût unique et rafraîchissant. 

Comme c’est le cas quand les tempé­ra­tures grimpent, les clients se ruent chez les glaciers, qui sont très nombreux à Nice et globa­lement sur la Côte d’Azur. Mais attention, il n’est pas toujours aisé de recon­naître un produit artisanal de l’industriel. 

Alors en dessert ou au goûter, comment ne pas tomber dans le piège et déguster les meilleurs sorbets en évitant la déception ? 

Attention à la couleur

Premier critère pour débusquer les glaces faites maison de celles réalisées à partir d’un mélange tout fait ou de produits chimiques : la couleur. Ainsi, si le pot de citron semble jaune flashy et celui de menthe vert fluo, une petite alarme doit s’allumer dans votre tête. En effet, cela peut vouloir dire que l’entreprise se sert de colorants artificiels. 

En revanche, concernant les sorbets aux fruits frais, il est plutôt bon signe que la couleur soit vive. Exemple avec la fraise pour laquelle il est conseillé de choisir un mets rose vif, presque rouge, plutôt que rose pâle. 

Méfiance aussi face aux glaciers proposant un stand un peu trop fourni. Plus les saveurs sont nombreuses, plus il y a des chances que les glaces ne soient pas totalement faites maison. 

Il faut aussi observer les goûts exposés, et si on note la présence de spécia­lités origi­nales comme Bumble gum, Schtroumpfs encore Carambar, ce n’est pas bon signe. Un artisan propose rarement ce type de saveur. 

Trop d'air fait baisser la qualité du goût 

Enfin, il convient également de vérifier la quantité d’air présente dans la glace. Artisans comme indus­triels, ils en ajoutent tous une légère dose afin d’éviter qu’elle ne ressemble à un glaçon.

Dès lors, plus le produit sera gonflé, moins il sera fait maison puisque lorsqu’on ajoute de l’air, la glace devient légère et possède un goût moins prononcé. Le maximum autorisé est de 55%, mais chez les artisans, cela peut descendre à 5%. Or, en injecter permet souvent de réduire les coûts, car le fabricant utilise moins de matières premières. 

Cela n’est pas facile à détecter, mais vous pouvez toujours vous renseigner avec le vendeur, et surtout, cette indication est parti­cu­liè­rement précieuse lors de votre passage au super­marché. Voilà, désormais vous êtes prévenus.