Déborah Granger a la vingtaine et gère déjà son propre média en ligne. Avec "Madame Riviera", rendez-vous avec les tendances mode, beauté ou encore avec les derniers lieux tendances. Rencontre.
Madame Rivieria, c'est quoi ?
C'est un web-magazine féminin et engagé. L'objectif est de représenter toutes les femmes de la Riviera, sans aucune prétention. Il y a une volonté d'être inclusifs, et je mets l'accent sur les témoignages.
Je teste aussi des expériences ou de nouvelles adresses. D'ailleurs, je pensais que démarcher prendrait beaucoup de temps au début mais finalement c'est plutôt le sens inverse, on vient vers moi.
Concernant l'organisation, une autre personne rédige les articles avec moi. Elle est basée à Paris pour l'instant et travaille bénévolement. Elle gère la rubrique 'Les Coachées' et un peu la partie mode.
Comment est né ce web-magazine ?
Je baigne dans l'écriture depuis que je suis toute petite. Le journalisme s'est très vite imposé à moi. J'ai toujours aimé créer, je réalisais de faux magazines quand j'étais plus jeune. J'ai eu un parcours assez atypique, avec un an d'étude dans la communication et un an et demi dans une école de mode. Mais j'ai rapidement préféré l'expérience.
Je suis d'origine toulousaine mais j'ai décidé de partir à Paris pendant deux ans. Là-bas, j'ai enchaîné les stages, ça m'a forgé professionnellement. J'ai également eu une expérience à Cannes, en 2018. La région m'a beaucoup plu… Ça a été un coup de cœur.
Un jour mon père m'a dit "pourquoi tu ne t'installes pas dans cette ville pour monter ton magazine ?". Au début, j'ai trouvé l'idée un peu folle mais j'ai commencé à travailler dessus pendant le confinement. Ici, il y a moins de concurrence que dans la capitale. Je trouve qu'il y a vraiment quelque chose. Aujourd'hui, cela fait un an que Madame Riviera existe.
Ce n'est pas trop galère, de monter ça si jeune ?
J'ai toujours eu cette envie d'entreprendre, même si ici c'est une plongée dans l'inconnu. Mais c'est rapidement devenue une évidence. J'ai suivi mes envies, sans vraiment écouter ce que l'on me recommande.
Depuis le début, je n'ai jamais rien fait comme les autres, je ne suis pas partie avec des bagages solides. C'est un challenge. Ce vendredi 30 juin, on a fêté les un an de Madame Riviera avec une soirée.
C'était assez symbolique et surtout l'occasion de célébrer ça tous ensemble. J'ai de beaux projets qui arrivent en septembre donc on continue sur cette lancée ! Tout cela, c'est mon projet de vie.
- Pour consulter le web-magazine, vous pouvez vous rendre sur le lien juste ici