Cette semaine, les cadres niçois du RN ont approché Henry-Jean Servat, avec, en arrière-pensée, l'idée d'en faire le "monsieur culture" d'une liste Ciotti lors des prochaines municipales. L'écrivain compte bien jouer un rôle dans la campagne qui s'annonce, quitte à inquiéter la gauche.
Un curieux petit cirque s'organise depuis quelques temps, rue Saint-François de Paule. À quelques mètres de l'Hôtel de Ville, patrons d'associations, journalistes, figures locales et élus de bords variés défilent sur les canapés d'Henry-Jean Servat. L'ancien élu chargé du cinéma et de la cause animale dans l'équipe Estrosi a certes perdu ses locaux en mairie après sa mise à l'écart, mi-2023, mais par un curieux privilège, le conseiller municipal sans groupe ni étiquette politique s'est vu attribuer un vaste bureau, juste au-dessus du restaurant people La Petite Maison.
Lundi, ce sont les deux patrons du Rassemblement national à Nice, Benoît Kandel et Laurent Merengone, qui tapaient à sa porte. Le second confirme : "J'ai soutenu Henry-Jean Servat dès son renvoi, quand il dénonçait l'état lamentable de la politique culturelle estrosiste et alors qu'ils tentaient de le censurer. Je ne doute pas que l'on partage quelques idées".
Le RN ne verrait pas d'un mauvais oeil d'avoir cet ancien proche du premier magistrat comme porte-voix des marinistes au conseil municipal. Un voeu pieu : l'entourage du journaliste, qui sait travailler avec les écologistes et la France insoumise sur certains sujets, promet qu'il ne prendra "jamais" une carte de ce bord-là.
Sans fermer la porte à d'autres options. Nice-Presse s'est laissé dire que le RN maralpin caresse l'idée d'embarquer le personnage pour la prochaine élection, et d'en faire le "monsieur culture" d'une liste Ciotti. Encore faut-il que le parti à la flamme ait réellement son mot à dire sur les attributions les plus stratégiques. "Il y aurait 2/3 de ciottistes et 1/3 de RN sur la liste" a-t-on entendu du côté des militants. Reste que le président de l'UDR avait déjà fort opportunément soutenu Servat lors de sa brouille…
Si les colistiers d'Eric Ciotti signaient une charte clairement en faveur du bien-être animal, avec des engagements concrets, l'affaire pourrait rouler. Autrement, l'ami de Brigitte Bardot se lancerait sous la bannière "Animaliste". 4 ou 5% qui manqueraient à la gauche locale, déjà confrontée au défi de l'union. Avec deux ou trois listes de sensibilités proches, au coeur d'une campagne cristallisée sur le duel Estrosi/Ciotti, la marche de qualification vers le second tour pourrait devenir trop haute pour elle. De quoi bien arranger les affaires du maire.
HÈLAS C'EST ENCORE , les pauvres grévistes et notre économie AFFAIBLIE qui servent de courroie de transmission des partis d'opposition pouries , qui uniquement pour de raisons politiciennes liées à leur gagne pain d'apparatchik personnels lequel jettent de l'huile sur le feux pour faire démissionner le président élu et prendre sa place se foutant complètement de la masse des Français en peine et du contexte grave de l'économie , ce sont des gens-foutres patentés ÇA PUE !!! toto retraite (ex C G T 06)