Des solutions de « tri à la source » seront davantage mises en avant auprès des habitants, pour faciliter la valorisation des déchets du quotidien…
Il va falloir changer quelques habitudes. Au 1er janvier 2024, la loi va obliger les ménages à trier à la source leurs déchets organiques, c’est-à-dire alimentaires (restes de repas, épluchures, produits périmés non consommés) mais aussi ceux de l’entretien des jardins (tontes de pelouse, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles, etc.) L’idée est de permettre aux collectivités de mieux les recycler ensuite.
Il va pourtant falloir que chacun comprenne bien quoi faire d’eux, puisqu’ils ne pourront plus être jetés dans les poubelles des ordures ménagères. C’était donc l’objet d’une conférence de presse de la métropole niçoise ce mardi 5 décembre.
Compostage des déchets verts
L’adjoint au maire de Nice délégué à la propreté Pierre-Paul Leonelli développe: « nous allons amplifier l’installation le long de la promenade du Paillon et ailleurs de nombreux composteurs au bénéfice de plusieurs dizaines de milliers d’habitants. La Ville dispose de 180 parcs et jardins pour offrir cette solution gratuite de gestion de proximité des biodéchets ».
Qu’accueilleront ces points de collecte ? En clair, les déchets alimentaires (os, coquilles d’oeufs…) et végétaux de notre cuisine. Le compostage va ainsi réduire la quantité envoyée aux décharges, ou incinérés.
Actuellement, la commune détient 207 sites de compostage. Les résidents ne seront pas réellement forcés à adopter l’initiative, mais ils y seront sensibilisés. D’après la collectivité, le tri a permis de réduire de près de 20 % la quantité totale de déchets dans les poubelles niçoises ces dernières années.
Le mairie promet aussi d’en faire davantage contre le gaspillage, dans les cantines scolaires mais aussi dans les restaurants, où la pratique du « doggy bag », déjà fortement encouragée par la loi, serait mieux accompagnée.