Sur le principe du "pollueur-payeur", la collectivité entend obliger les individus condamnés à réparer très concrètement le tort infligé à la commune.
Nous l'évoquions le 20 janvier : en 2022, la police municipale a dressé 230.000 verbalisations liées à des infractions aux règles de stationnement. On note aussi dans ce bilan plus de 5.200 dépôts sauvages, embarras de la voie publique, jets de détritus et nuisances sonores !
"Ces incivilités augmentent à Nice, d'année en année". C'est pourquoi la Ville annonce ce jeudi 26 janvier à Nice-Presse le lancement d'un nouveau dispositif de sanctions.
"Au mois de mars, nous présenterons au conseil municipal une délibération pour développer le système du travail d'intérêt général (TIG)" nous explique Anthony Borré, le premier adjoint chargé de la sécurité.
En lien avec les services de la municipalité et ceux de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ), Nice "accueillera et suivra de près des mineurs et des adultes coupables d'actes inciviques, pour effectuer des TIG dans le service du nettoiement, de la peinture ou encore des espaces verts, notamment".
Tout cela se fera sous le contrôle du Parquet. Un "guichet unique" sera ouvert au sein de la Ville pour "imposer ces mesures de réparation extrêmement fortes, basées sur le principe du pollueur-payeur", grâce à une convention, signée avec la mairie, la Métropole et la DPJJ.
Depuis neuf mois, les caméras de vidéoprotection sont également capables de détecter automatiquement les dépôts sauvages, et d'en avertir les agents du Centre de supervision, quartier de la Libération.