Les proches de Christian Estrosi contre-attaquent après les critiques d'Eric Ciotti, ce week-end, sur l'état de la ville.
Pour sa rentrée politique à Levens, le député des Alpes-Maritimes n'y est pas allé avec le dos de la cuillère.
D'après Eric Ciotti, Nice s'étendrait de façon anarchique à l'ouest, une partie de ses quartiers serait livrée à la violence, les jeunes et familles ne trouveraient ni emploi ni logement et la mairie serait lourdement endettée. N'en jetez plus.
Avec éventuellement une solution… sa candidature aux prochaines élections municipales.
Et c'est très assumé : « Face à cette mauvaise gestion de notre ville, je veux dire que je serai toujours à vos côtés et que vous pouvez compter sur moi ! Nice ne m’a jamais trahi. Je veux la servir, demain ».
Voilà qui est dit, et qui fait réagir du côté du maire Christian Estrosi. Dans sa garde rapprochée, on n'a pas tardé à relayer l'article de Nice-Presse pour condamner ces saillies.
"En démocratie, on peut débattre, ne pas être d'accord, critiquer, être caricatural et même de mauvaise foi. Mais il y a un principe : les élections, estime Gaël Nofri, adjoint chargé des Transports publics. Quand on n'est pas d'accord, on a le courage de se présenter. On ne recule pas devant le scrutin pour passer un mandat à critiquer."
Une allusion au dernier scrutin, qu'Eric Ciotti avait envisagé de disputer face à son ex-mentor, avant d'abandonner à la lecture d'un sondage contrasté
"Un pleutre"
Deuxième couche avec l'ancien élu niçois Olivier Bettati, désormais référent de la Métropole sur l'avenir du Port Lympia (dans la circonscription du député Ciotti).
"Je le connais bien, c'est un pleutre qui fait ses coups en douce et s'écrase s'ils échouent" bombarde-t-il.
"Pas même la reconnaissance du ventre pour Christian Estrosi qui lui a donné un job, un autre à sa femme (qui a été directrice de la communication de la mairie, NDLR), la députation (en 2007, NDLR), et la présidence du Conseil général (en 2008, NDLR)."
Les quatre ans qui nous séparent du premier tour risquent d'être agités.
En démocratie, on peut débattre, ne pas être d'accord, critiquer, être caricatural et même de mauvaise foi. Mais il y a un principe : les élections. Quand on est pas d'accord, on a le courage de se présenter. On ne recule pas devant le scrutin pour passer un mandat à critiquer. 🛑 https://t.co/OIlwk5kpy7
— Gaël Nofri (@GaelNofri) September 12, 2022