L'un des services de la Métropole Nice Côte d'Azur a été visité par des enquêteurs ce jeudi 26 janvier. Dans l'après-midi, les bureaux de plusieurs élus ont aussi été perquisitionnés.
Une enquête ouverte depuis deux mois, suivie par la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée, pour des chefs de trafic d'influence, escroquerie en bande organisée, abus de bien sociaux, faux et usage de faux.
Voici les raisons de la descente de police qui a eu lieu ce jeudi dans les locaux de la Métropole de Nice, puis dans le bureau de différents adjoints de Christian Estrosi. Une information révélée par Nice-Matin.
La collectivité précise que les édiles ont pleinement coopéré avec la police. S'ils ont dû ouvrir leur porte, c'est parce qu'ils ont participé à des jurys au sujet de plusieurs chantiers lancés sur notre territoire, aujourd'hui dans le viseur de la justice.
On évoque le projet Iconic, immense bâtiment de verre livré d'ici à la fin de l'année en haut de Jean-Médecin, mais aussi deux autres dossiers.
La Métropole a très tôt confirmé les faits en début de journée, promettant de coopérer "avec la plus grande célérité", mais aussi de prendre des mesures si jamais l'un de ses agents se retrouvait suspecté de faits délictueux.
Des domiciles privés et des sièges de sociétés ont par ailleurs été fouillés, à Paris et dans le Var.