Des équipes de vigiles sont chargées d'assurer la tranquillité autour d'une quarantaine de résidences situées dans les quartiers niçois difficiles. En quelques semaines, elles ont déjà pu procéder à des saisies de drogues et d'armes.
Assurer une présence dissuasive face aux dealers, rassurer les riverains, empêcher les gamins de zoner le soir… Voici quelques unes des missions du GAIDA, le "groupement d’agents interbailleurs contre les désordres et les abus". "Garde", en nissart.
Grâce à un financement porté à la fois par la métropole niçoise et par les bailleurs sociaux - Côte d'Azur Habitat en tête - une vingtaine d'agents de sécurité privés étaient déployés sur le terrain juste avant la saison estivale.
Nous avions tendu le micro aux habitants des Moulins au bout de quelques jours, fin mai. Depuis, des rondes ont été étendues jusque dans la nuit, sur demande des riverains. Quel premier bilan tirer de l'initiative, une fois l'été passé ?
Nice-Presse a pu consulter ce mardi 17 septembre le rapport de résultats : ces professionnels de la sûreté ont évacué 797 individus des halls et abords des immeubles, pour éviter troubles et nuisances.
Plus grave, des armes blanches ont été saisies à 34 reprises entre le 9 mai et le 15 septembre, soit généralement deux fois par semaine. Le GAIDA a aussi mené 31 saisies de drogues, très essentiellement du cannabis, par moments des pochons de cocaïne.
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