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Nice teste actuellement un outil américain permettant de débusquer en un temps record des délinquants en fuite dans l'espace public. En cas d'accord avec la CNIL, il pourrait être déployé à grande échelle chez nous dès cet été.
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Il n'a pas de nom, mais ce logiciel proposé par Avigilon devrait permettre de repérer en un claquement de doigts les fichés S, délinquants sexuels et braqueurs recherchés dans nos rues.
Alors que les caméras de vidéoprotection ont "surtout un intérêt dans l'élucidation des enquêtes avec les saisies des images demandées après les faits par la justice", Christian Estrosi présentait à la presse jeudi 16 juin un nouveau logiciel qui permettra la traque en direct d'individus recherchés.
Point de reconnaissance faciale ici, tant que la législation n'aura pas évolué en tout cas. Il suffit d'informations très générales sur l'individu ("type européen, grand, polo marine et jean bleu" pour la démonstration du jour) et les caméras équipées s'activent, sur la base d'une seule image du suspect.

L'innovation a aussi toute son utilité pour trouver des personnes fragiles (autistes, atteintes d'Alzheimer…) qui auraient pu se perdre dans une foule.
La licence du fameux logiciel américain a coûté 2.000 euros à la mairie. En phase d'expérimentation, le dispositif pourrait être déployé pour les grands évènements dès cet été — Nice Jazz Festival, matchs de foot… — si la CNIL donnait son feu vert.
Seule une partie des caméras pourraient être utilisées avec, 75 actuellement. Le bailleur social Côte d'Azur Habitat compte bien équiper les halls d'entrée de ses HLM avec.