La Banque de France se veut optimiste pour le mois de juin concernant la reprise de l'activité économique dans l'industrie et les services en PACA.
ÉCO EN BREF — Selon la dernière enquête régionale de la Banque de France*, "la réussite des mesures liées au déconfinement a favorisé une reprise de la production industrielle et des transactions dans les services (en Région Sud Provence-Alpes-Côte-d'Azur). À court terme, cette évolution devrait se poursuivre dans les deux composantes de l’économie régionale."
Interrogés sur leurs pertes d’activité, les chefs d'entreprises azuréens assurent qu'elle a été moins importante en PACA qu’au niveau national, anticipant même une amélioration au mois de juin.
Au niveau de l'industrie, "le déconfinement soutient favorablement la demande et l’activité, qui rebondissent sans atteindre encore leur niveau d’avant crise. À court terme, les prévisions sont orientées positivement."
Les hôtels et les restaurants encore faibles
"Dans les services, la région progresse en mai plus favorablement qu’au niveau national. Seul le secteur de l’hébergement-restauration apparait encore très impacté." En juin, les chefs d’entreprise de ces secteurs anticipent "une nouvelle amélioration de l’activité."

Le rattrapage est relativement rapide dans l’industrie et le bâtiment, davantage que dans les services où certains secteurs, comme l’hébergement et la restauration, ne bénéficient pas encore des mesures de déconfinement : "Tout en repartant à la hausse, l’activité reste cependant à un niveau inférieur à la normale."
Les autres secteurs des services marchands (plus de 43% de l'activité en PACA) progressent, notamment le transport et l’intérim : "Les prix et l’emploi se sont globalement stabilisés. À court terme, les chefs d’entreprise anticipent une évolution favorable de l’activité et ce, dans la plupart des secteurs."
La réparation automobile et le secteur des transports et de l'entreposage repartent, sans retrouver leur niveau d'avant-confinement.
L'information et la communication sont en "nette progression". Il en va de même pour les activités juridiques, comptables, de gestion, l'architecture, l'ingénierie, et l'analyse technique.
*Enquête d’opinion réalisée du 27 mai au 4 juin 2020 auprès d’un échantillon représentatif composé de 1 150 entreprises, "dans un contexte de crise sanitaire majeure et inédite et qui évolue rapidement".