Newsletter gratuite
Les moyens de transports "verts" ont le vent en poupe : économiques, écologiques, bons pour la santé… Pourtant, même s'ils gagnent du terrain auprès des actifs, il faut bien admettre que la voiture reste privilégiée en France. Qu'en est-il à Nice ?
La dernière étude de l'Ifop publiée le 28 septembre l'atteste : 72% des Français affirment que la voiture est leur principal moyen de déplacement, juste après la marche à pied.
63% déclarent utiliser les moyens de transport en commun (bus, tramway, métro…), alors que 40% prennent régulièrement le vélo.
Voiture vs transports en commun
Si vous avez l'impression de perdre du temps tous les matins dans les bouchons, c'est normal : Nice fait partie des dix villes les plus embouteillées, selon un classement Autoplus datant de 2021.
De plus, d'après Vinci, 85% des automobilistes sont seuls dans leur véhicule, preuve que le covoiturage n'est pas encore parfaitement entré dans les mœurs.
Toutefois, Nice est une des villes françaises où l'autopartage gagne de plus en plus de terrain.
Quant aux transports en commun, ils ont bien sûr souffert durant la crise du Covid-19, avec une baisse de la fréquentation de l'ordre de 12% entre 2019 et 2021, selon Lignes d'Azur.
Les trois lignes de tramway sont cependant toujours très fréquentées par les usagers, avec une fréquentation très honorable de 33,90 millions de voyages. La gratuité du tramway pour les 18-25 ans chaque week-end , instaurée l'an dernier, contribue également au succès de ce moyen de transport.
Et les vélos ?
Selon une étude de l'Insee datant de 2021, les Niçois faisaient partie des habitants des grandes villes de France à délaisser le plus leur vélo.
Seuls 2% d'entre eux montaient à bicyclette pour se rendre à leur travail en 2017… Mais les choses sont en passe de changer, notamment depuis la crise du Covid-19, mais aussi grâce au Plan Vélo lancé par la Métropole.
L'objectif pour 2026 ? Doubler le nombre de voies cyclables, en ajoutant 160 kilomètres de pistes. Le but est d'inciter les Niçois à prendre plus souvent leur vélo pour désengorger le trafic et réduire la pollution.
La Métropole espère augmenter considérablement la part de personnes se rendant au travail avec, en visant les 10%.
Nice surfe également sur le succès de la vente d'électriques en proposant des aides très intéressantes.
Comme nous le détaillions dans cet article, la Ville rembourse jusqu'à 400 euros sur le prix d'achat du deux-roues ; une aide qui peut être cumulée avec le bonus vert de l'État.
De quoi encourager les Niçois à sauter le pas, ne serait-ce que pour réduire le budget essence !