L’un des bâtiments les plus emblématiques de Nice opère sa résurrection. Après quatre ans de travaux, l'Anantara Plaza ouvre ses portes. Au total, 150 chambres et suites sont proposées, ainsi qu'un rooftop panoramique.
Le Méridien, le Negresco… Notre cité accueille un bon nombre d'établissements de luxe : en voici un qui vient de se réinventer.
En août dernier, Nice-Presse vous dévoilait l'intérieur de l'Anantara Plaza, anciennement nommé Hôtel Plaza. Lequel a été entièrement repensé.


Rouvert cette semaine, le 15 décembre, il a été réhabilité par le groupe thaïlandais Minor qui ouvre son premier établissement de la marque en France et le septième en Europe.
Un réaménagement complet a été réalisé afin d'inscrire cet hôtel parmi les plus prestigieuses adresses du tourisme international, catégorie cinq étoiles.
"Une renaissance"

"C'est la renaissance d'un bâtiment qui date des années 1840" souligne auprès de Nice-Presse Stéphane Vilar, patron de l'établissement.
"C'est un endroit chargé d'histoire, un précurseur du tourisme de luxe sur la Côte d'Azur". L'ancien hôtel Plaza était l'un des premiers a ouvrir dans notre ville, sous l'appellation "Hôtel de France".


L'Anantara Plaza d'aujourd'hui dévoile ses 151 chambres dont 38 suites, allant de 20 à 75 mètres carrés.
Parmi elles, on compte la suite présidentielle avec une salle de bain, un salon, une chambre, une grande terrasse… Le tout donnant sur les jardins Albert 1er et la Méditerranée.

Côté prix, il faudra s'acquitter de 350 à 7.000 euros.
Un spa est mis à la disposition des clients. "C'est un élément essentiel pour nous. Il fait un peu plus de 300 m² avec cinq salles de massage, un hammam, un sauna ainsi qu'un salon de manucure".


Il sera possible d'y découvrir une huile exclusive mimosa-gingembre, créée par des artisans du Mouans-Sartoux. Petit plus : ce lieu sera ouvert à tous grâce à des abonnements. À cela s'ajoute, évidemment, une salle de fitness.
Un restaurant avec vue à 360°
Pour ce qui touche au gourmand, on découvre le restaurant installé au dernier étage. Celui-ci offre une vue panoramique sur la mer, la ville, la montagne. Les clients peuvent y prendre le petit-déjeuner ou encore y faire un brunch.

La cuisine est orchestrée par le chef Denis Gamard, disciple d’Auguste Escoffier. À ses côtés, Olivier Da Costa qui décline son concept Seen, ouvert uniquement le soir, avec "une carte contemporaine avec l'esprit de la cuisine niçoise".

Ici, on compte sur "l'empreinte locale".
"On a par exemple de l'huile d'olive et du fromage de chèvre qui sont faits dans l'arrière-pays. On travaille avec les poissonniers locaux…" continue Stéphane Vilar.
"On a aussi créé une cuvée spéciale avec le Château de Crémat : Riviera pour le blanc et Cuvée du Paillon pour le rouge. On ne la trouve qu'ici".

Une ouverture symbolique
Pourquoi l'installation de cet hôtel grand luxe à Nice était-elle particulièrement attendue ? Parce qu'elle fait partie intégrante d'une stratégie de développement de l'offre premium dans notre ville, destinée à attirer des touristes "haut-de-gamme" férus de culture et de loisirs.

Cela passe par la captation de clientèles à haut potentiel — les Américains, Japonais, Qataris… — et à disposer de prestations dignes de notre voisin Monaco, qui ne peut plus accueillir tout le monde.
Un grand dessein qui passe donc par la renaissance des grands hôtels sur la Riviera : arrivée de l'Anantara, livraison prochaine d'un Hilton, ou encore rénovation du Negresco.
Noémie Meffre avec Clément Avarguès