Newsletter gratuite
"L'argent public a été dilapidé à Nice" estime cette élue des Républicains.
Christelle d'Intorni fait sa rentrée politique, ce jeudi 19 janvier, au micro de Nice-Presse et RCF Radio. L'occasion de poser un ultimatum au président Christian Estrosi.
S'il ne s'engage pas à "ni reporter ni annuler de travaux dans les villages de la Métropole niçoise à cause de la dette", elle organisera contre lui la fronde des élus locaux.
Plus tôt cette semaine, nous apprenions que la Métropole Nice Côte d'Azur "frôle le plafond d'endettement", conséquence de quoi les impôts locaux pourraient être augmentés, si l'État n'apportait pas son aide. Certains projets non-prioritaires sont décalés dans le temps.
"Certains veulent nous diviser"
Les propos de la députée Les Républicains de la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice-Ouest et les villages du pays niçois) ont fait réagir dans le camp estrosiste.
Le maire-adjoint et élu métropolitain Gaël Nofri note : "Face à la tempête Alex, la Métropole a prouvé qu'elle était un projet de solidarité à l'échelle du territoire avec 206 millions d'euros pour la Vésubie et la Tinée".
"Aujourd'hui, certains veulent nous diviser, opposer les habitants, fracturer le territoire : c'est la politique de la haine".
Christian Estrosi a évoqué le décalage de certains projets exclusivement niçois pour l'heure, principalement, sur deux ans, la rénovation de l'Opéra, ou celle du palais de marbre.