TERRORISME — L'horreur la plus totale à Conflans Saint-Honorine (Yvelines). Un professeur d'histoire a été décapité en fin d'après-midi vendredi, ce 16 octobre. Le meurtrier présumé a été abattu par la police.
Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'affaire : une enquête a été ouverte pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Selon des sources policières à l'AFP, la victime est un professeur d'Histoire qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, en déplacement au Maroc, a décidé de rentrer immédiatement à Paris. Emmanuel Macron est attendu sur place.
Les élus azuréens ont vivement réagi sur les réseaux sociaux dès l'annonce de l'attaque, certains employant le terme "d'islamisme", d'autres non.
Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes
"Horreur et sidération. (…) La République est attaquée en son coeur, l’islamisme plus grand danger de notre siècle doit enfin être éradiqué de notre sol (…) Réveillons-nous ! Face à l’islamisme, il faut cesser de reculer, nous sommes en guerre ! Finissons-en avec les mots, finissons-en avec la demi mesure, finissons-en avec la lâcheté ! Pour vaincre, il faut agir !"
Christian Estrosi, maire LR de Nice
"Horreur et profonde colère. (…) Tout doit être fait pour gagner cette guerre contre l'islamisme."
Bryan Masson, conseiller municipal RN de Saint-Laurent-du-Var
"Un Français décapité en pleine rue à Éragny par un fou d’Allah ! La barbarie islamiste cessera quand on leur aura vraiment déclarer la guerre. Des actes, vite !"
Xavier Garcia, premier secrétaire du Parti socialiste des Alpes-Maritimes
"Y a t-il un motif plus imbécile de tuer ? La bêtise insondable des terroristes islamistes est encore plus sidérante que leur violence."
Marine Brenier, députée LR des Alpes-Maritimes
"Horreur devant l’indicible (…) Bravo à nos policiers qui ont neutralisé l'assaillant. La barbarie islamiste n'a pas sa place en France."
Cédric Roussel, député LREM des Alpes-Maritimes
"L’horreur a frappé à Conflans. Attaquer un enseignant c'est attaquer la République, c'est attaquer la France. Mes pensées vont aux proches de ce professeur, à ses collègues et à toute la communauté éducative."