Les premiers billets pour la nouvelle liaison à grande vitesse entre Paris et Marseille, opérée par Trenitalia, premier rival de la SNCF, ont été mis en vente mardi.
Dès le 15 juin 2025, Trenitalia proposera quatre trajets aller-retour quotidiens entre Paris-Gare-de-Lyon et la gare Saint-Charles de Marseille. Le voyage durera 3h20 et inclura des arrêts à Lyon Saint-Exupéry, Avignon TGV et Aix-en-Provence TGV.
Pour Trainline, plateforme spécialisée dans la vente en ligne de billets de train, qui a lancé la commercialisation des billets mardi, "la desserte de Paris-Marseille par Trenitalia est une étape supplémentaire de l'ouverture à la concurrence du marché ferroviaire en France, qui contribue à faire baisser les prix et à augmenter le nombre de voyageurs sur ces lignes".
Trenitalia s’était imposée fin 2021 comme la première compagnie à tirer parti de l’ouverture du marché français de la grande vitesse, avec sa liaison Paris-Lyon-Milan. Depuis, l’Espagnole Renfe l’a rejointe, opérant des lignes entre Madrid et Marseille ainsi qu’entre Barcelone et Lyon.
"L'année 2025 sera, sans nul doute, l'une des années les plus importantes depuis notre arrivée en France", affirmait Marco Caposciutti, président de Trenitalia France, dans un communiqué publié en janvier.
L’arrivée d’un concurrent sur la ligne Paris-Lyon a déjà permis une réduction moyenne des prix de 43 %, selon Trainline. Une tendance similaire s’observe sur d’autres marchés ferroviaires européens ouverts à la concurrence, notamment en Espagne, désormais considérée comme le marché de transport à grande vitesse le plus concurrentiel du continent.
En France, tandis que la SNCF continue de remplir ses trains et cherche à élargir son offre, ses concurrents ambitionnent de s’implanter sur presque toutes les lignes rentables d’ici 2030, selon les prévisions de SNCF Voyageurs.
Parallèlement, la compagnie ferroviaire française, déjà présente en Espagne, prévoit d’entrer sur le marché italien dès 2026.
(Avec AFP)
Tant mieux la SNCF sera obligée de s aligner sur les prix de son nouveau concurrent d améliorer ses prestations pour ne pas perdre ses clients et surtout ne pas de spéculer sur les prix a la hausse (comme avec Ouigo) les prix passant parfois du simple au double pour une qualité de prestations pas toujours au rendez vous en raison de fréquents retards.