- Vous lisez un épisode de “Libération, l’identité préservée”, l’un des dossiers de Nos Quartiers, le magazine qui parle de vous.
Installation de caméras de sécurité, soutien du restaurant de la Gare du Sud… Claude Queffurus nous dévoile les intentions du comité de quartier Libération-Malausséna.
1 - Quelles sont les grands projets actuellement portés par votre comité ?
Nous ferons le point sur l’avenir immédiat lors de notre assemblée générale prévue en septembre, durant laquelle nous proposerons l’ajout de végétation dans les allées Charles-Pasqua et Philippe-Seguin, qui sont aujourd’hui beaucoup trop minérales.
Nous aimerions également une caméra à l’entrée de la rue de l’Intermarché, afin de contrôler le passage des véhicules, en particulier les deux-roues qui empruntent un raccourci pour éviter le feu rouge et déboucher directement sur la Place du Général-de-Gaulle.
« La sécurité est, comme toujours, une préoccupation majeure »
Peut-être faudrait-il des containers pour déchets triés et, pourquoi pas, la mise en place de sonomètres dans les zones réputées sensibles.
Ces dernières années, notre priorité a été de défendre le bien-être de nos adhérents. Ainsi, les animations n’ont pas été au cœur de nos préoccupations. Heureusement, la présidente de l’association voisine, Annie Thouret (dont l’intégralité de l’interview est à lire par ici), est sympathique et dynamique, ce qui nous permet de bénéficier de ses nombreuses activités.
2 - Quelles sont les principales demandes des habitants, selon vous ?
La sécurité est, comme toujours, une préoccupation majeure. Entre la circulation des motos, des scooters, et les trottinettes qui surgissent de toutes parts, les habitants se sentent menacés. Il est crucial de réguler ces flux et d’encourager un plus grand civisme. Nous avions suggéré l’installation permanente d’une voiture de la police municipale sur la place du Général-de-Gaulle.
3 - Certains jeunes regrettent que l’on s’oppose aux soirées de la Gare du Sud…
Les riverains ont subi des nuisances significatives à cause de soirées et de concerts bruyants. Nous avons mené une bataille qui a abouti à un arrêté municipal interdisant toute musique non-autorisée jusqu’au 9 mai, dans l’attente de travaux d’insonorisation nécessaires.
« La carte a été entièrement transformée, présentant des plats de grande qualité, à des prix raisonnables »
Nous attendons de voir les résultats, mais je tiens à rassurer la jeunesse : si l’insonorisation de la Gare du Sud est réalisée correctement, on ne s’opposera pas aux soirées. Le gestionnaire conserve la liberté d’organiser les activités à l’intérieur, mais rappelons-nous que le lieu doit d’abord servir sa fonction première.
4 - Quel regard portez-vous justement sur la halle gourmande ?
La carte du restaurant a été renouvelée, offrant désormais des plats de grande qualité à des prix raisonnables, accompagnés d’une musique d’ambiance agréable. La clientèle est de retour et les compliments abondent. J’espère que cela encouragera la continuité de leur activité de restauration traditionnelle, en contraste avec les soirées de type boîte de nuit.
Je souhaite également organiser un déjeuner pour tous les adhérents à la halle, afin de favoriser les rencontres et de renforcer les liens au sein de notre communauté. La Libé est comme un petit village, et elle pourrait devenir notre lieu de fête et de réunion privilégié.
5 - Comment êtes-vous arrivé dans ce costume de président de comité de quartier, qu’est-ce qui vous anime au quotidien ?
Nous nous sommes installés ici en 2017 avec ma femme, et nous avons immédiatement été séduits par notre petit appartement. Cependant, nous étions préoccupés par l’état général du secteur, en partie à cause des groupes hétéroclites qui se rassemblaient le soir pour boire et discuter à l’abri des étalages des poissonniers. Entre la saleté et le bruit des travaux, j’ai ressenti le besoin d’agir. C’est ainsi que j’ai fondé notre association, que nous avons officialisée en 2019, pour alerter sur ces questions et dialoguer avec la municipalité.



