Le député du centre-ville défend "le principal moteur économique" du territoire, alors que les appels à restreindre l'activité se multiplient.
De plus en plus de destinations courues serrent la vis pour protéger leur patrimoine face à l'afflux de voyageurs. Nice-Presse vous tend le micro cette semaine au sujet du surtourisme. Quelles mesures faut-il prendre ? Une consultation est ouverte par ici.
Nous avons également posé la question à Éric Ciotti, de passage dans nos colonnes début septembre. Le président des Républicains défend la filière, capitale sur la Côte d'Azur.
"Je me réjouis des très bons chiffres de la saison touristique chez nous. Ils le sont dans tout le département. Si on remet en cause le tourisme ici, on arrête le principal moteur économique" pose le député de Nice-Centre (Les Républicains).
"Il représente aujourd'hui plusieurs milliards d'euros de chiffres d'affaires, des centaines d'emplois directs et indirects, ne l'oublions pas". Avant de nuancer : "mais il faut un équilibre, parfois juguler des accès (à des sites, NDLR). Il ne doit y avoir d'excès nulle part, ni dans les restrictions, ni dans le laisser-faire".
Et le président des LR de conclure : "préservons nos atouts, rendons cette activité compatible avec la protection de l'environnement et à la qualité de vie des résidents. Réformons notamment le développement anarchique des locations de type Airbnb, qui portent parfois atteinte à nos hôteliers, à l'offre de logements ici. Nous devons être vigilants".