Avant même la saison, la Côte d'Azur a attiré des millions de voyageurs. Dès le mois d'avril, Eze était quelque peu victime de son succès. Comment les autres destinations phares des vacances se protègent ?
Revoir > Surtourisme : ras-le-bol sur la Côte d'Azur
De plus en plus de sites touristiques adoptent des mesures pour faire face au "surtourisme".
Dans le sud-est de la France, le parc national des Calanques limite l'accès à la crique de Sugiton à 400 personnes par jour en été, contre 2 500 auparavant. Le parc envisage également de restreindre la fréquentation des îles du Frioul. Sur l'île de Porquerolles, dans le parc national de Port-Cros, cela est plafonné à 6 000 visiteurs en été.
En Bretagne, l'île de Bréhat limite l'afflux de touristes à 4 700 par jour en semaine pendant l'été. La grotte préhistorique de Lascaux, en France, est fermée au public depuis 1963 en raison des dommages causés.
À Amsterdam, un important terminal de bateaux de croisière dans le centre-ville sera fermé pour lutter contre le tourisme de masse. En Thaïlande, la plage de Maya Bay a été rendue inaccessible pour restaurer les récifs coralliens endommagés.
Venise envisage d'imposer une taxe, pour réguler. La cité inca du Machu Picchu au Pérou, également confrontée à ce problème, est placée sous haute surveillance par l'Unesco.
Au Japon, le mont Fuji connaît une augmentation des réservations de refuges, ce qui a conduit à des appels pour limiter l'affluence sur le site. Ces mesures visent à protéger l'environnement et le patrimoine.
Rappelons que nos amis Corses ont déjà grandement serré la vis, comme nous l'indiquions dans cet article. Par ailleurs, Nice est l’une des villes d’Europe les plus surchargées par les touristes, selon une étude.