Le candidat soutenu par Reconquête ! dans la troisième circonscription des Alpes-Maritimes, Philippe Vardon, a dévoilé son projet autour de l'avenir de la prison de Nice, sujet de toutes les crispations depuis près de trente ans.
Un parc de 2,5 hectares, "au fort accent méditerranéen", avec aire de jeux, mur d'escalade, marché et kiosque à musique. C'est le séduisant projet que vient de dévoiler Philippe Vardon, candidat aux législatives maralpines.
Lire aussi : Nice, législatives. L’interview vidéo de Philippe Vardon : « je m’oppose à la gauche burkini »
Pour l'ancien membre du Rassemblement national, sa position et celle du groupe "Retrouver Nice" est claire : "la prison de Nice doit partir". Une proposition déjà portée par Philippe Vardon, lors de la précédente campagne, en 2017, mais qui selon lui, n'est plus assez mise en avant dans ces législatives 2022.
Une proposition séduisante mais irréalisable ?
"Ce sujet a complètement disparu des débats, regrette le candidat soutenu par Reconquête !. En 2007, pourtant, au cours de sa campagne pour les élections municipales, Christian Estrosi considérait que la prison était 'une verrue'. En 2012, le député Rudy Salles déclarait lui que le terrain de la maison d'arrêt de Nice devait être 'libéré' pour laisser place à des espaces verts".
"Ce n'est pas à mon équipe de définir un nouveau site pour la prison"
Un projet désormais porté par Philippe Vardon, qui en l'état, paraît difficilement réalisable, pour deux raisons majeures.
Le financement d'un tel projet, aussi intéressant soit-il, et la question du déplacement de la prison actuelle dans un autre lieu poseraient problème. Un tel dossier dépasserait aussi les compétences d'un député.
"Mais je suis candidat pour être député, pas ministre de la Justice, se défend Philippe Vardon sur ce dernier point. Ce n'est pas à mon équipe de définir un nouveau site pour la prison. Ce qui m'appartiens, en revanche, c'est de faire entendre ma voix pour que ce dossier se débloque enfin. Un élu, c'est aussi ça."
En service depuis 1887, la prison de Nice accueillerait aujourd'hui 452 détenus, soit un taux de 167%.Conséquence, les surveillants seraient débordés, découragés et la question de la création d'un nouveau centre pénitencier au sein de la Métropole serait toujours à l'étude. Mais pas avant 2027.
Alors comment accueillir tous les détenus dans des conditions acceptables ? Pour Philippe Vardon, la solution est simple : "en les renvoyant chez eux".
"Pour plus de la moitié, ce sont des délinquants binationaux et récidivistes".
Réagissez à cette actu ! Vous pouvez commenter les articles publiés après le 25 août depuis le bas de page, ou en cliquant sur ce raccourci ›