La rentrée est-elle l’occasion pour les acheteurs de concrétiser leur projet immobilier ? La réponse varie selon les régions, mais elle est globalement positive pour le territoire niçois !
Une bonne nouvelle en ce mois de septembre. Les taux de crédit dans l’immobilier étaient à la baisse jusqu'à juillet. Une chute couplée à celle des prix des habitations, comme l’explique la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) dans un baromètre partagé par Capital.
Mais attention, les situations diffèrent selon votre emplacement sur la carte de France. Surtout, la donne ne sera pas la même si vous vous tournez vers de l’ancien ou du neuf.
Fin juin, le recul pour la première catégorie de logements était de -4% sur un an. Pour les biens les plus récents, il affichait "seulement" 1,1%, toujours à l’issue du deuxième trimestre 2024. Le mètre carré s’établit ainsi à 5.000 euros du mètre carré. La raison ? Les coûts incompressibles, à savoir le foncier, la mise aux normes et les matières premières. Ces dernières étant largement répercutées par les promoteurs dans la facture finale.
Pour acheter un appartement deux pièces neuf, il faut compter en moyenne 228.030 euros dans l’Hexagone. On monte à 314.147 euros pour un trois pièces et à 426.840 euros pour les ménages visant un quatre pièces. Néanmoins, ces tarifs cachent d’importantes disparités dans le pays. Il est possible de diviser la France en trois.
La métropole de Nice est plus chère, mais…
La première, dont fait partie la métropole de Nice, est celle des agglomérations qui voient les montants se réduire plus ou moins drastiquement. Dans la Métropole Nice-Côte d'Azur par exemple, le mètre carré pour un appartement est au-dessus de la moyenne nationale (6.794 euros), ce qui n’est pas étonnant, mais ce prix a décliné de 1,8% entre le second trimestre 2023 et celui de 2024.
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Si l’on prend l’ensemble de la Côte d’Azur, nous sommes sur un non-négligeable -5% en douze mois. Précisons que les collectivités ayant connu le plus fort recul sont l’Ile-de-France (-5,10%), ainsi que les métropoles de Bordeaux (-7,2%) et de Clermont (-8,6%).
Dans le classement, il faut aussi ajouter que la Baie des Anges est le secteur français le plus onéreux, devant celui d’Annecy (6.482 euros le mètre carré) et une autre zone de la région Sud, Aix-Marseille.
Aix-Marseille cumule les mauvaises nouvelles
Ce coin des Bouches-du-Rhône cumule d’ailleurs les mauvaises nouvelles. Avec une hausse de 11,8% en un an, elle est tout simplement l’agglomération ayant constaté la plus forte progression de ses tarifs, loin devant tous les autres. Au deuxième et troisième rangs, nous avons Reims (+8,9%) et Le Mans (8,9%).
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