La part de l’électronique étant devenue de plus en plus grande dans nos véhicules, et ce, à tous les étages, le piratage des voitures est semble-t-il devenu l’outil principal des malfaiteurs.
Aujourd’hui, il est a priori loin le temps des voleurs utilisant un pied de biche ou tout autre objet pour s’emparer d’une voiture. Désormais, l’heure est au piratage grâce à des outils numériques.
Technique nommée le "mouse jacking", elle consiste à voler les véhicules à clé "sans contact" et, de préférence, de dernières générations. C’est ce qui ressort de l’enquête du magazine Auto Plus.
70% des voleurs utilisent l'électronique
À présent, "70% des malfrats utilisent des outils électroniques", estime le média. Avec ces méthodes perfectionnées, ils parviennent à leurs fins en moins de trois minutes, voire en à peine quarante secondes sur certains modèles.
Concrètement, les pirates se servent d’un ordinateur pour infiltrer le calculateur électronique du quatre roues. Ils sont ainsi démarrés électroniquement, sans aucune effraction. Les cambrioleurs n’ont ensuite plus qu’à relever le numéro de série du modèle qu’ils souhaitent dérober.
Avec cela, ils créent un double de la clé électronique et peuvent ouvrir l’automobile avant de la démarrer.
Nice est exposée au vol
Pour rappel, les larcins de voitures sont en forte augmentation dans notre ville, une progression de 21% entre 2022 et 2021 (991 contre 819).
Dans notre pays, un véhicule est chapardé toutes les quatre minutes et les chances de le retrouver s’élèvent à 39%. Pour 88% des cas, le numérique est utilisé. Il existe aussi d’autres moyens, à l’image du vol au calculateur, à la prise OBD ou encore à la valise relais.