Le chiffre d'affaires d'Auron et d'Isola 2000 est en hausse, malgré le réchauffement de la saison.
"Skier vue mer", c'est la grande promesse (imagée) des stations Nice Côte d'Azur. Les choses se corsent depuis des années, avec le dérèglement climatique qui bouscule nos hivers. Bien d'autres ont fermé.
Quel bilan pour les vacances de Noël chez nous ? Le président de la Métropole, Christian Estrosi, faisait le point ce mercredi 4 janvier devant la presse. Avec la banane.

"Auron, Isola 2000 et Saint-Dalmas-le-Selvage tirent leur épingle du jeu" a-t-il estimé. "Alors que le redoux provoque la fermeture de la moitié des pistes des domaines skiables de France, elles ont pu garantir des domaines skiables de qualité".
Lesquelles assurent s'être conformées à la sobriété énergétique : la vitesse des remontées a été réduite, certaines ont carrément été fermées les jours de faible affluence, rationnalisation de la production de neige, elle-même cantonnée aux heures creuses… Le ski la nuit a été arrêté, de même que l'éclairage là où c'était possible.
La négociation bien en amont des tarifs de l'énergie avec le fournisseur a permis de maîtriser les coûts jusqu'à présent. Ce qui devrait être le cas jusqu'en décembre 2023.
Bonne nouvelle pour les écoles de cette discipline : leur chiffre d'affaire est en hausse de 6% par rapport à 2021, elle-même très satisfaisante. 100.000 personnes ont fait le choix des stations NCA pendant les vacances de Noël, pour un chiffre d'affaires de 3,8 millions d'euros à Auron et Isola 2000 (+12% sur un an).
D'après la Métropole, ce sont les considérables investissements consentis par le syndicat mixte depuis vingt ans qui assurent désormais une production de neige artificielle suffisante quel que soit le contexte.
Photo : Jeanne Barraud pour Nice-Presse