À l’approche du dixième anniversaire de l’attentat du 14 juillet 2016, les associations de victimes ont été reçues par le maire pour préparer ensemble les temps forts de cette journée singulière. Voici ce qui est prévu.
La mairie accueillait mercredi les représentants des associations de victimes du drame survenu sur la Promenade des Anglais, perpétré par un terroriste islamiste. Autour de la table, Patrick Prigent pour Life for Nice, Hager Ben Aouissi pour Une Voie des Enfants, Alain Dariste et Stéphane Erbs pour Promenade des Anges, ainsi qu’Anne et Philippe Murris pour Mémorial des Anges.
Au cœur des échanges, la préparation de la journée d’hommage du 14 juillet 2026. Chacun aura travaillé autour des grands moments de ce programme chargé de symboles, mais tout en sobriété. La Ville a indiqué que cette concertation visait à bâtir un hommage commun, fidèle à la mémoire des 86 vies fauchées, et à la dignité de leurs proches.
Temps forts
Les discussions ont permis, selon un communiqué, de fixer les grandes lignes d’une commémoration à la fois intime et ouverte à tous.
Ce qui a été « arrêté collectivement » : une « grande marche hommage » devrait précéder une cérémonie officielle donnée à la Villa Masséna. Le soir, « un spectacle de drones ». Et comme chaque année, 86 faisceaux de lumière seront allumés. Un événement culturel viendra clore l’ensemble, sous le signe de la résilience et du partage, sans plus de détails pour le moment.
Au sujet des dernières actualités, les associations ont exprimé leur position sur une proposition de baptiser le parvis d’un futur commissariat « Esplanade du 14 juillet ». Ce qui était suggéré ces derniers jours par Célia Viale et Thierry Vimal, tous deux familles de victimes de l’attentat. Lesquels trouvaient que l’appellation envisagée par les élus, « Nicolas-Sarkozy », divisait bien trop, notamment à cause de sa dernière condamnation devant la justice. Le député Éric Ciotti (UDR) a publiquement appuyé leur démarche, s’engageant à y accéder s’il remportait la prochaine élection municipale.
Toujours est-il que, selon la commune mercredi, aucun collectif n’a souhaité retenir cette idée : « les symboles liés au drame des attentats de Nice sont déjà là, ils sont forts et profondément ancrés ».
En revanche, le travail de mémoire se poursuit. Chaque famille qui le souhaiterait pourra, à terme, voir un espace dédié à son proche disparu. Avant la date anniversaire, un nouveau point d’étape est prévu au début de l’année prochaine.



