D'ici quelques jours, le théâtre national de Nice (TNN) posera ses valises dans les arènes de Cimiez pour plusieurs représentations. Les derniers préparatifs se mettent en place avec quelques contraintes, pour s'adapter à l’amphithéâtre.
Le TNN débarque dans l'arène. Le 23 juin prochain, la troupe proposera la représentation Le Préjugé vaincu de Marivaux dans ce lieu historique.
Trois autres soirées seront également mises en place avec des lectures assurées par plusieurs femmes engagées, du 29 juin au 1er juillet (gratuit).
400 places
À moins de dix jours de la première, les équipes s'activent. "Nous pourrons accueillir 100 personnes sur les gradins et un peu plus de 400 au total" détaille Cyril Coste, le directeur technique.
"C'est un site qui est dépourvu d’infrastructures, il a fallu s'adapter. Par exemple, on a monté une tour de douze mètres de haut pour passer au-dessus des vestiges. Nos équipements ne dénaturent pas le cadre".
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Pour rappel, il s'agit de l'un des plus petits amphithéâtres, qui date du IIIème siècle. Ces arènes pouvaient accueillir plusieurs milliers de spectateurs. Jusqu'en 2011, elles ont d'ailleurs abrité le Nice Jazz festival, avant de migrer en coeur de ville.
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"À la fin des représentations, on verra si cette configuration marche ou pas". À la suite de cela, "les archéologues vont entamer une grosse partie de fouilles des sols, de septembre à janvier".
Pour l'instant, nous sommes sur "une version d'essai". "À terme, c'est-à-dire en 2026, l'idée est d'avoir un pôle avec un partenariat culturel entre le musée Matisse, archéologique et nous".
En 2024, la première édition du Festival de Tragédies, genre théâtral qui trouve ses origines dans la Grèce antique, sera également lancée.

Au cours de ces premiers rendez-vous, les arènes ne seront plus accessibles. Mais qu'en sera-t-il pour la suite ? "Les laisser ouvertes, ça plaît au public mais c'est aussi une détérioration accélérée de l'ensemble, avec par exemple, les gens qui montent sur les pierres, qui laissent leurs animaux faire leurs besoins…"
"Elles seront quand même accessibles à la visite". Sans savoir pour l'heure si ce sera gratuit, ou payant.
