Samedi, une attaque terroriste du Hamas contre l'État juif a entraîné de nombreuses victimes. Plus de 1 000 Israéliens sont morts, au moins 770 du côté palestinien, 8 Français ont été tués et 20 autres restent portés disparus.
Nice fait front uni face à la barbarie. Lundi, 700 personnes se sont rassemblées dans la vieille-ville. Le drapeau d'Israël flotte sur le balcon de l'Hôtel de Ville, devant celui du Département, tandis qu'il est projeté, chaque soir, sur la tour Bellanda.
L'unanimité est aussi politique. En pointe, on retrouve le maire, Christian Estrosi, qui a proposé l'organisation de ce rassemblement populaire dans les heures qui ont suivi l'offensive islamiste. Le député Eric Ciotti et le président des Alpes-Maritimes Charles Ange Ginésy étaient à ses côtés.
Estrosi : "Nous sommes réunis dans ce même malheur"
"Ce n'est pas une armée qui a attaqué une autre armée. C'est une organisation terroriste qui a pris des civils pour cible, avec des milliers de roquettes, des actes de barbarie les plus affreux, les plus ignobles" a posé le premier magistrat de la ville.
"Nous sommes réunis dans ce même malheur. Nous partageons la détresse de ces familles qui attendent des nouvelles d’un être cher, en vain. Nos pensées vont vers les victimes et leurs familles, vers le peuple israélien et toute la communauté juive dont je partage l’immense douleur".
Si au niveau national, la gauche se déchire, ce n'est pas le cas ici, où les réactions des écologistes et des socialistes n'ont souffert d'aucune ambiguïté ce week-end, tel que nous le soulignons par ici.
Bien des Juifs ont quitté Nice ces dernières années, mais cette communauté reste très importante dans notre cité, et sur la Côte d'Azur. En Région Sud, après Cannes lundi, Fréjus et Toulon organisaient leur minute de silence ce 10 octobre.