Une offensive a été lancée samedi à l'aube contre Israël par le Hamas, un mouvement palestinien, en plein shabbat, 50 ans plus un jour après la guerre du Kippour. Le bilan s'élève pour l'heure à plus de 1.100 morts des deux côtés.
Un rassemblement populaire est programmé chez nous, ce lundi après-midi dans la vieille-ville, à l'appel du maire de Nice, Christian Estrosi. Mais pourra-t-il réunir toutes les forces politiques locales autour d'un même message ?
Au niveau national, l'union de la gauche, la Nupes, apparaît très fortement divisée depuis l'opération terroriste survenue ce week-end.
"L’offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est", avait affirmé la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon samedi, sans employer, justement, le terme "terrorisme".
Alors que l'on compte encore les cadavres, le député LFI Louis Boyard accusait le gouvernement français d’avoir fermé les yeux sur "la colonisation et les exactions en Palestine".
Une position condamnée au sein même de la Nupes, mais aussi par la droite, et par la majorité. Pour la première ministre Elisabeth Borne, les Insoumis se rendent coupables "d'ambiguïtés révoltantes", alors que leur "antisionisme" serait "aussi une façon de masquer de l’antisémitisme".
D'aucuns seront rassurés de voir que ces polémiques n'ont pas cours à Nice. Rapidement après l'attaque, les formations de la gauche locale ont réagi, via les réseaux sociaux.

Sur X (ex-Twitter), le cheffe du groupe écologiste au conseil municipal Juliette Chesnel-Le Roux (EELV) a notamment "condamné sans réserve des attaques terroristes du Hamas contre Israël et sa population civile".

Même position pour l'ancien vice-président socialiste de la Région Sud, Patrick Allemand : "solidarité totale avec Israël. Elle doit être absolue, et notre condamnation sans aucune ambiguïté".

Sur Facebook, le communiste et ancien élu municipal Robert Injey note : "Toute victime est une victime de trop (…) Qui peut croire qu'un régime d'apartheid puisse produire autre chose que de la haine et de la violence ? (…) Soyons lucides, il n'y a que deux possibilités qui se dégagent : soit la quasi-extermination du peuple palestinien comme l'avancent certains extrémistes israéliens, soit la solution politique à deux Etats".