Plus de deux mille villes françaises ont été passées au crible par Le Figaro pour dresser le classement des communes les plus impactées par le trafic et la consommation de stupéfiants. On fait le point pour notre territoire.
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Afin d’établir ce “palmarès”, nos confrères ont compilé les données officielles des services de police et de gendarmerie. Des statistiques issues de plus de 2.200 villes du pays.
Résultat, nous obtenons les chiffres bruts, ramenés bien sûr à un taux d’infraction pour 1.000 habitants histoire de ne pas fausser les choses pour les plus grandes agglomérations de l’Hexagone. Les cités ont également été classées par catégorie, petites, moyennes et grandes.
Et lorsqu’on observe le bilan final, on note que plusieurs régions sont concernées tout particulièrement : Paris et sa périphérie tout d’abord, mais aussi les zones lilloise, marseillaise (qui s’étend jusqu’à Gap), lyonnaise, et dans une moindre mesure, Toulouse.
Nice 22e pour la consommation
Si l’on s’intéresse au nombre de mis en cause pour usage à Nice en 2022, on note que les 1.871 recensés sont bien inférieurs aux 16.024 de la capitale française, mais aussi aux 15.884 de Marseille et 3.781 pour Lyon, qui composent le podium.
Notre cité est même derrière Toulouse (3.389, 4e), Lille (3.001, 5e) et Le Havre (2.035, 6e), pour arriver au 7e rang. Cela se mesure aussi lorsqu’on s’occupe du taux, puisque qu’elle se classe 22e.
C’est un peu moins flatteur en ce qui concerne les dealers. L’an passé, 580 personnes ont été arrêtées, soit le 5e total le plus important en France. Cela reste tout de même très éloigné de Paris (4.442), Marseille (2.182), Toulouse (1.298), les trois “premières” dans ce domaine.
Néanmoins, le taux pour 1.000 résidents renvoie Nice en 12e position, derrière Toulon (2e), Lille (6e) ou encore Rennes (9e) par exemple.
Une 14e place au total
En faisant la moyenne de tout, la capitale des Alpes-Maritimes se situe au 14e rang, à égalité avec Mulhouse, mais avec un meilleur résultat que plusieurs autres aires urbaines déjà évoquées telles que Marseille (1er), Lille (3e), Toulouse (5e) Paris (7e) et Rennes (8e).
Mi-juillet, le préfet maralpin, Bernard Gonzalez, avait fait un point sur son action : "Depuis janvier, 404 opérations ont été menées pour démanteler les points de deal".
"415 trafiquants ont été mis en cause, et 1.800 amendes forfaitaires ont été adressées aux consommateurs", avait-il annoncé, avant d’affirmer que "les quantités de drogue et les avoirs criminels saisis n'ont jamais été aussi élevés".